Jésus Christ

« Que pensez-vous donc du Christ ? De qui est-Il fils ? »

« Il y avait à présent autour de Moi une foule de Pharisiens et de docteurs de la loi qui se demandaient sur quoi M’interroger pour que Je M’oppose à eux et Me laisse ainsi prendre en faute. Mais Je leur dis : « Écoutez-Moi : tous ceux qui sont ici ont bien compris que vous Me questionniez sans cesse dans l’espoir de Me surprendre ! J’ai déjà répondu à beaucoup de questions et montré que vous ne pouviez Me surprendre ; à Mon tour maintenant de vous poser une autre question ! Si vous y répondez, vous pourrez encore Me questionner ! » Les Pharisiens : « Soit, interroge-nous, et nous ne manquerons pas de répondre ! » Je dis : « Que pensez-vous donc du Christ ? De qui est-Il fils ? » Les Pharisiens : « De David, comme il est écrit. » Je dis : « Hum, c’est étrange, car, en ce cas, comment se fait-il que David lui-même L’appelle Seigneur en esprit, quand il dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Siège à Ma droite, jusqu’à ce que J’aie mis Tes ennemis sous Tes pieds? Si David L’appelle Seigneur, comment est-Il son fils ? » Un Pharisien : « Nous savons bien que David a parlé ainsi du Christ en esprit ; mais qui peut savoir ce qu’il voulait dire par ce « Seigneur » qui parlait à son Seigneur, et qui était ce Seigneur que David nommait « Son Seigneur » ? Car, selon la doctrine de Moïse, nous ne pouvons tout de même pas supposer qu’au temps de David, on pensait et croyait à deux Seigneurs dont chacun était Dieu à part entière! Le Seigneur qui parlait au Seigneur de David devait être un autre que celui que David nommait son Seigneur : sinon, comment David aurait-il pu dire : « Le Seigneur a parlé à Mon Seigneur » ? Mais qui comprend cela à présent ? Si tu le comprends, explique-le-nous, et nous croirons que c’est l’esprit de Dieu qui t’inspire ! Je dis : « Si vous ne comprenez pas l’ancienne manière de parler des Hébreux, vous qui vous prétendez érudits, comment en comprendrez-vous l’esprit ? Le Seigneur, c’est-à-dire Jéhovah, doit pourtant bien être aussi le Seigneur de David, donc « son Seigneur » ! David ne se trompait donc pas en disant : « Mon Seigneur a parlé à mon Seigneur. » Mais, lorsqu’il dit cela, il est pourtant clair que les deux Seigneurs apparents selon la disposition des mots ne sont en vérité qu’un seul ! Ne dites-vous pas vous-mêmes : « Mon esprit a parlé à la raison de mon âme » ? L’esprit d’un homme ne demeure-t-il pas dans son âme, et ne fait-il pas qu’un avec elle, même si, en tant que véritable force de vie de l’âme, il est plus noble et plus parfait que ne l’est en soi l’âme substantielle ? Or, il y a aussi en Dieu deux entités essentielles distinctes, bien qu’elles constituent Son être premier, donc Son être essentiel unique et indivisible. La première de ces deux entités distinctes est l’amour, la flamme de vie éternelle en Dieu, et l’autre, qui en résulte, est la lumière ou sagesse de Dieu. Et s’il en est indéniablement ainsi, la gloire de Dieu n’est-elle pas Son amour tout autant que Sa sagesse ? En disant : « le Seigneur a parlé à mon Seigneur » David exprimait seulement que l’amour miséricordieux de Dieu était entré dans la sagesse de Dieu et lui avait dit : « assieds-Toi à Ma droite, deviens Parole et Essence, unis-Toi à Ma force de vie, et tout ce qui est ennemi de la lumière devra s’incliner devant la force de vie de l’amour dans sa lumière ». Et ce que David déclarait jadis en esprit, le voici à présent, ô merveille, incarné devant vous ! Pourquoi refusez-vous d’ouvrir les yeux et de comprendre que la Promesse accomplie se tient désormais devant vous, vous parle et vous enseigne le chemin de la vraie vie divine ? » À ces mots, les Pharisiens furent saisis d’une sorte de crainte devant Ma sagesse, et, dès lors, aucun deux n’osa plus M’interroger afin de M’éprouver. » […] « L’ Ange dit : À Dieu tout est comment Dieu le Seigneur, même lorsqu’il est présent ici comme un homme parmi d’autres, peut cependant diriger, gouverner et maintenir par la force de Sa volonté sans limites toute l’étendue de l’infini, et comment, pour Ses yeux qui voient tout, il ne peut rien exister de caché qu’il ne connaisse dans ses moindres détails ! Si l’esprit éternel de Dieu est entré à présent dans la chair sur cette terre et est Lui-même devenu un homme, c’est qu’il y a été déterminé avant tout par Son très grand amour pour vous, hommes de cette terre, et à travers vous également pour tous les hommes de tous les innombrables autres mondes et pour les siècles des siècles un Dieu et un Père visible et perceptible à qui l’on peut s’adresser ! Car en tant que Dieu, Il est l’amour le plus puissant et le plus pur, mais c’est aussi pourquoi nul homme et nul ange ne peut l’approcher autrement que dans et par l’amour. Si vous voulez venir à Lui, vous devez L’aimer par-dessus tout et vous aimer les uns les autres comme de vrais frères et des sœurs au cœur fidèle ; sans un tel amour, il est pour ainsi dire impossible de vraiment L’approcher ! » Extrait du Grand Évangile de Jean (Jacob Lorber)

La Venue en tant qu’Homme de Dieu | 22 Mars 1963 | Révélation de Jésus Christ reçue par Bertha Dudde

Le plus grand Mystère, Ma Venue en tant qu’Homme en Jésus dans le but de la Libération de tout le spirituel autrefois tombé, dans le but de l’élimination de l’incommensurable faute primordiale de la chute des êtres de Moi, restera pour les hommes un Secret tant qu’ils ne sont pas instruits en toute Vérité et désirent connaître la Vérité sur cela. Vous les hommes ne voulez pas croire que vous marchez dans la plus profonde obscurité, suite à cette faute primordiale qui doit être éliminée avant que la Lumière se fasse en vous, mais ensuite tout vous sera compréhensible d’une manière irrévocable et vous ne douterez pas. La pure Vérité sur cela peut vous arriver seulement de l’Éternelle Vérité Même qui veut vous instruire, parce qu’Elle-même est la Lumière de l’Éternité et Elle veut aussi que toutes Ses créatures marchent dans la Lumière. Mais votre libre volonté décide si vous acceptez la Vérité et vous êtes même en mesure de décider si vous êtes instruits selon la Vérité. Il y a seulement une condition : c’est que vous viviez dans l’amour, parce que l’amour est un feu qui rayonne la lumière de la Sagesse. En vous il existe une étincelle d’amour comme une part de Dieu qui est en liaison avec Moi, l’Éternel Amour et dès que vous-mêmes allumez en vous cette étincelle dans la libre volonté, celle-ci tend vers la Lumière d’Ur et à son tour elle rayonnera la Lumière sous la forme des plus profondes Sagesses. Vous deviendrez savants, la Lumière de la connaissance vous éclairera et votre pensée sera juste, elle se bougera dans la Vérité. Et Je veux vous guider cette Vérité, pour que vous reconnaissiez et portiez à terme votre tâche sur la Terre. Et donc vous devez connaître votre faute primordiale et Mon Plan de Salut de l’Éternité. Vous devez apprendre la chose la plus importante : le Salut au travers de Jésus Christ, Ma Venue en tant qu’Homme en Lui et être surtout instruit sur le fait que vous ne devez pas éviter Jésus Christ si vous voulez atteindre la Vie éternelle. Il est venu sur la Terre pour prêcher l’Évangile de l’Amour aux hommes, pour vivre pour eux à titre d’exemple un juste chemin de vie, pour leur indiquer la voie droite qui mène à la Vie éternelle. Mais les hommes avec le poids du péché d’Ur n’auraient jamais pu atteindre leur but tant que n’était pas enlevé d’eux le péché primordial. Et seulement l’Œuvre de Libération de Jésus, Sa mort sur la Croix, a produit cela, parce qu’Il a accompli l’Œuvre d’Expiation pour cette incommensurable faute et l’Homme Jésus a pu l’accomplir seulement parce que Moi-même J’étais en Lui, parce que Ma Substance de l’Éternité est Amour. L’Amour n’est pas seulement une Caractéristique de Mon Être, mais Moi-même Je Suis l’Amour. Vous ne serez pas en mesure de saisir cela tant que vous vivez sur la Terre, or seulement cette explication peut vous rendre compréhensible Ma Venue en tant qu’Homme en Jésus, de sorte que « l’unification avec Dieu » ne vous apparaisse plus incertaine. Mon Être ne peut pas être personnifié, mais en Jésus Mon Esprit qui embrasse tout s’est formé dans quelque chose d’imaginable par vous. Mais la totale fusion de Jésus avec Moi a eu lieu seulement après que l’Œuvre de Libération ait été accomplie, raison pour laquelle Jésus pendant Son chemin terrestre a parfois parlé du Père comme « en dehors de Lui-même », de toute façon Il a toujours indiqué de nouveau l’union. Pendant la période de Son chemin terrestre les hommes se trouvaient dans un état assombri et il pouvait briller une Lumière, c’est-à-dire une claire connaissance sur l’Œuvre de Libération, seulement aux peu qui se posaient consciemment sous la Croix, qui désiraient être rachetés et qui donc se donnaient à Jésus dans la libre volonté et demandaient pardon pour leur faute du péché. Donc l’état spirituel des hommes est resté assombri et cette Œuvre de Libération, le plus grand Acte de Miséricorde de l’Amour divin, restera inaperçu, Jésus restera un concept seulement en tant qu’Homme, mais toute Mission divine de sa part restera méconnue. Et l’humanité reste donc chargée de sa faute d’Ur, elle reste d’esprit assombri et elle ne reconnaît même pas la Lumière lorsque parfois elle rayonne, parce que les hommes ferment les yeux pour ne pas la voir. Mais la Lumière d’en haut ne peut plus s’éteindre, parce qu’il se trouvera toujours de nouveau des hommes qui allument en eux l’étincelle spirituelle et qui, maintenant, peuvent accueillir des instructions directes de l’Esprit de leur Père de l’Éternité. Et cette Lumière brillera un jour clairement, elle annulera un jour entièrement l’obscurité, lorsque Ma Volonté considèrera venu le temps pour cela. Parce que vous les hommes vous vous trouvez devant la fin d’une période de Libération et le commencement d’une nouvelle dans laquelle il y aura une claire Lumière, parce que celui qui a porté l’obscurité dans le monde, sera banni pour longtemps et parce que les hommes dans ce temps à venir se laisseront sauver par Jésus Christ, lorsqu’aura été enlevé d’eux la faute primordiale. Le savoir sur Jésus-Christ et sur Son Œuvre de Libération, sur Ma Venue en tant qu’Homme en Jésus est d’une telle importance inouïe que Je ferai vraiment tout pour l’apporter aux hommes, mais il doit être laissé à leur libre volonté s’ils veulent l’accepter et maintenant prendre la voie vers la Croix, s’ils remettent leur faute du péché au Seul qui peut les libérer et les libérera aussi lorsque la prière Lui en sera faite. Parce qu’Il est mort sur la Croix pour la faute du péché des hommes, Il a expié la grande faute et avec cela la Justice de Dieu a été contentée. Parce que l’Amour de Dieu a eu compassion de ceux qui autrefois sont tombés de Lui. L’Amour Lui-Même a offert le Sacrifice, Dieu en Jésus a sauvé les hommes du péché et de nouveau a libéré la voie vers le Règne de Lumière et de la Béatitude. Amen

Extraits des Arcanes Célestes (Emmanuel Swedenborg) et de La Maison de Dieu (Jacob Lorber) :

« Il a déjà été expliqué ce que c’est que la Consommation du siècle ou le Jugement Dernier, savoir, que c’est le dernier temps de l’Église; le dernier temps de l’Église se dit, quand il n’y a plus en elle aucune charité ni aucune foi; et il a aussi été montré qu’il y a eu plusieurs fois de telles Consommations ou derniers temps. La Consommation de la Première Église a été décrite par le Déluge; la Consommation de la Seconde Église, par l’extirpation des Nations dans la terre de Canaan, et aussi par plusieurs extirpations et destructions dans les Prophètes; la Consommation de la Troisième Église n’est point décrite dans la Parole, mais elle est prédite, ce fut la destruction de Jérusalem, et la dispersion, sur toute la terre, de la Nation Juive chez laquelle était l’ Église; la Quatrième Consommation est celle de l’Église Chrétienne d’aujourd’hui, elle est prédite par le Seigneur dans les évangélistes; et aussi, dans Jean, dans l’Apocalypse: « Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel (sera) le signe de ton avènement et de la consommation du siècle ». Car les Apôtres savaient d’après la Parole, que quand le siècle serait consommé le Seigneur viendrait; et ils savaient, d’après le Seigneur, qu’Il devait venir de nouveau, et par là ils avaient compris que le Seigneur viendrait une seconde fois dans le monde, ne sachant pas encore que le Seigneur était venu autant de fois que l’Église avait été dévastée; non pas qu’Il fût venu en personne, comme lorsqu’il prit l’humain à travers la naissance et le fit Divin, mais Il était venu par des apparitions, soit manifestes, comme lorsqu’il apparut à Abraham dans Mamré, à Moïse dans le buisson, au peuple Israélite sur la Montagne de Sinaï, à Josué quand il entra dans la terre de Canaan; soit non de même manifestes, comme par les inspirations par lesquelles il a donné la Parole; et enfin par la Parole, car dans la Parole le Seigneur est présent, puisque tout ce qui appartient à la Parole vient de Lui et traite de Lui. »

« Ainsi, Je viendrai sept fois ; mais la septième, Je viendrai dans le feu de Ma sainteté. Malheur à ceux qui seront alors trouvés impurs ! Ceux-là apprendront à connaître le feu de Ma colère ! Voyez : J’étais déjà là au commencement du monde pour créer toutes choses à cause de vous, et pour vous créer à cause de Moi. Bientôt, Je reviendrai dans un grand déluge pour laver la terre de la peste ; car les profondeurs de la terre Me sont devenues une horreur pleine de fange dégoûtante qui provient de votre désobéissance. Je reviendrai donc à cause de vous, afin que le monde entier ne périsse pas et qu’une lignée subsiste, dont Je serai le dernier rejeton. La troisième fois, Je viendrai à de nombreuses reprises, comme Je le fais maintenant pour vous, tantôt visible, tantôt invisible dans la Parole de l’Esprit pour préparer Mon chemin. Et Je viendrai une quatrième fois dans une profonde détresse corporelle, lors du grand temps des temps. Et peu après cela, Je reviendrai une cinquième fois dans l’Esprit de l’amour et de toute sainteté. Je reviendrai la sixième fois intérieurement en chacun de ceux qui ressentiront en leur cœur un besoin réel et véritable de Ma présence ; et Je serai un guide pour celui qui, plein d’amour, se laissera conduire par Moi vers la Vie éternelle. Mais Je M’éloignerai peu après du monde ; toutefois, celui qui sera accueilli vivra, et Mon royaume sera avec lui éternellement. Enfin, comme Je vous l’ai déjà dit, Je reviendrai encore une dernière fois; mais cette dernière venue sera pour tous d’une façon ou d’une autre une venue permanente ! »

La 1ère Venue:

La Très Ancienne Église

« Voyez : J’étais déjà là au commencement du monde pour créer toutes choses à cause de vous, et pour vous créer à cause de Moi. »

« Il m’a été accordé par la Divine Miséricorde du Seigneur, de converser non seulement avec ceux que j’avais connus pendant qu’ils vivaient dans le corps, mais même avec ceux qui, dans la Parole, sont plus renommés que les autres; et même aussi avec ceux qui ont été de la Très-Ancienne Église, de cette Église qui est appelée Homme ou Adam, et aussi avec quelques-uns de ceux qui ont appartenu aux Églises qui succédèrent à la Très-Ancienne. Cette permission m’était accordée pour que j’apprisse que par les Noms que renferment les premiers Chapitres de la Genèse on entend seulement des Églises, et pour que je connusse quels ont été les hommes des Églises de ce temps. Ce qui va suivre est donc ce qu’il m’a été accordé de savoir sur les Très-Anciennes Églises. Ceux qui ont été de la Très-Ancienne Église appelée Homme ou Adam, et qui ont été des hommes célestes.

La Parole, dans l’Église Très-Ancienne qui existait avant le déluge, était une Parole non écrite, mais révélée à quiconque était de l’Église, car les Très-Anciens furent des hommes célestes, ils furent par conséquent dans la perception du bien et du vrai, comme les Anges avec qui même ils étaient en société; ainsi ils eurent la Parole inscrite dans leurs cœurs. Comme ces Très-Anciens étaient célestes et en société avec les Anges, toutes les choses qu’ils voyaient de leurs yeux et saisissaient par quelque autre sens, étaient pour eux des représentatifs et des significatifs des choses célestes et spirituelles qui sont dans le Royaume du Seigneur; de sorte qu’à la vérité ils voyaient de leurs yeux ou saisissaient par quelque autre sens les choses mondaines et terrestres, mais d’après elles et par elles leur pensée s’occupait de choses célestes et spirituelles; c’est ainsi, et non autrement, qu’ils ont pu parler avec les Anges, car les choses qui sont chez les Anges sont célestes et spirituelles, et quand elles se présentent à l’homme, elles tombent dans les choses analogues qui sont chez l’homme dans le monde; que les choses qui sont dans le monde représentent et signifient celles qui sont dans les cieux, c’est ce qui a été montré depuis le Premier Chapitre de la Genèse jusqu’ici. De là sont venus les Représentatifs et les Significatifs qui, lorsque la communication avec les Anges commença à cesser, furent recueillis par ceux qui sont entendus par Hénoc, ce qui a été signifié par ces paroles, – Gen. V. 24. – « Hénoc marcha avec Dieu et il ne (fut) plus, parce que Dieu le prit. »

Le Seigneur même, après la Résurrection, expliqua aussi aux disciples ce qui avait été écrit de Lui dans Moïse et dans les Prophètes, – Luc,XXIV. 27. – et montre ainsi qu’il n’y a rien d’écrit, dans la Parole, qui ne le concerne Lui, son Royaume et l’Église: ce sont là les spirituels et les célestes de la Parole; mais les choses que contient le sens de la lettre sont, pour la plupart, des choses mondaines, corporelles et terrestres, qui ne peuvent nullement constituer la Parole du Seigneur. Aujourd’hui, tels sont les hommes, qu’ils ne perçoivent absolument que ces sortes de choses, à peine savent-ils en quoi consistent les spirituels et les célestes. Il en était bien autrement de l’homme de la Très-Ancienne Église et de Église Ancienne; s’il vivait aujourd’hui et qu’il lût la Parole, il ferait attention, non au sens de la lettre, qu’il verrait comme nul, mais au sens interne. Ceux qui ont appartenu à ces Églises sont extrêmement étonnés que quelqu’un perçoive autrement la Parole. C’est aussi pour cela que tous les Livres des Anciens ont été écrits de manière que dans le sens intérieur ils présentaient autre chose que dans la lettre. » Divers extraits des Arcanes Célestes, d’Emmanuel Swedenborg

La 2ème Venue:

L’ Ancienne Église

« Bientôt, Je reviendrai dans un grand déluge pour laver la terre de la peste ; car les profondeurs de la terre Me sont devenues une horreur pleine de fange dégoûtante qui provient de votre désobéissance. Je reviendrai donc à cause de vous, afin que le monde entier ne périsse pas et qu’une lignée subsiste, dont Je serai le dernier rejeton. »

 « La Parole dans l’Église Ancienne qui exista après le déluge a tiré de là son origine ( des correspondances et représentatifs de l’église d’Adam ) ; l’homme de cette Église étant spirituel mais non céleste, savait mais ne percevait pas ce que renfermaient les représentatif et les significatifs,et comme ils renfermaient les Divins, ils passèrent en usage chez ces Anciens et furent appliqués à leur culte Divin; et cela, afin qu’ils eussent une communication avec le Ciel; car, ainsi qu’il a été dit, toutes les choses qui sont dans le monde,représentent et signifient des choses analogues qui sont dans le Ciel. Ils eurent aussi une Parole écrite qui consistait en Historiques et en Prophétiques, comme la Parole de l’Ancien Testament, mais cette parole par la succession des temps a été perdue; les Historiques étaient appelés les Guerres de Jéhovah, et les Prophétiques étaient appelé les Énoncés, comme on le voit dans Moïse,- Nomb. XXI. 14, 27, où ils sont cités; leurs Historiques avaient été écrits en styles prophétique, et c’étaient, pour la plus grande partie, des Historiques factices comme ceux qui sont dans la Genèse du 1er au 10ème chapitre. Leurs prophétiques avaient été écrits comme les Prophétiques de l’Ancien Testament.  

L’Église Ancienne, qui exista immédiatement après le déluge, quoique répandue dans plusieurs Royaumes, fut cependant telle, c’est-à-dire que ses membres différaient beaucoup entre eux quant aux Doctrinaux, mais que néanmoins ils faisaient de la Charité le principal, et considéraient le culte, non d’après les Doctrinaux qui appartiennent à la foi, mais d’après la Charité qui appartient à la vie; c’est ce qu’on entend par ces mots: Il y eut pour tous une seule lèvre et les mêmes paroles, – Gen. chap. 11:1 .  

Comme l’état de l’homme de cette Église, qui est appelée Noé, était absolument différent de l’état de l’homme de la Très-Ancienne Église, il ne fut plus possible à cet homme, ainsi qu’il a été dit, de recevoir la forme et l’illustration comme l’homme Très-Ancien, parce que ses internes avaient été fermés, de sorte qu’il n’avait plus avec le Ciel qu’une communication dont il n’avait pas connaissance. Il ne pouvait donc être instruit que par le chemin externe ou le chemin des sens ou sensuel, comme il a été dit: c’est pour cela que,d’après la Providence du Seigneur, furent conservés les Doctrinaux de la foi avec quelques révélations de la Très-Ancienne Église pour l’usage de cette postérité. Ces doctrinaux avaient d’abord été recueillis par Caïn, et mis en réserve afin qu’ils ne se perdissent point; aussi est-il dit au sujet de Caïn qu’un signe fut mis sur lui, afin que personne ne le tuât; voir ce qui en a été dit en cet endroit, – Chap. IV. Vers. 10. – Plus tard, ils furent rédigés en doctrine par Hénoc; et, comme cette doctrine ne devait être d’aucun usage dans ce temps-là, mais devait servir à la postérité, il est dit en conséquence que Dieu le prit; voir aussi ce qui en a été dit, – Chap. V. Vers. 24. – Ce furent-là les doctrinaux de la foi qui furent conservés par le Seigneur pour l’usage de cette postérité, ou de cette Église; car il avait été prévu par le Seigneur que la perception se perdrait; aussi avait-il été pourvu à ce que ces doctrinaux restassent. » Emmanuel Swedenborg 

Voici les restes de la Parole de cette église : Les 10er chapitres de la genèse, Les guerres de Jéhovah et d’autres…

La 3ème Venue:

L’Église Juive

« La troisième fois, Je viendrai à de nombreuses reprises, comme Je le fais maintenant pour vous, tantôt visible, tantôt invisible dans la Parole de l’Esprit pour préparer Mon chemin. »

 « La Parole de l’Église Juive vint ensuite; elle fut pareillement écrite par des Représentatifs et des Significatifs, afin qu’elle eût en elle-même un sens interne qui fût compris dans le Ciel, et afin qu’il y eût ainsi une communication par la Parole, et que le Royaume du Seigneur dans les Cieux fût uni au Royaume du Seigneur sur les terres; à moins que chacune des choses qui sont dans la Parole ne représente, et que chacune des expressions par lesquelles les choses ont été tracées ne signifie des Divins qui appartiennent au Seigneur, par conséquent, des célestes et des spirituels qui appartiennent à son Royaume, il n’y a point Parole Divine; et puisqu’il en est ainsi, elle n’a pu être écrite d’un autre style, car c’est par ce style, et jamais par un autre, que les choses et les expressions humaines correspondent jusqu’au moindre iota avec les choses et les idées célestes; de là vient que si seulement la Parole est lue par un enfant, les Divins qu’elle renferme sont perçus par les Anges.

Il s’agit de ces deux choses telles qu’elles ont été dans l’Église Juive, à savoir, que relativement à cette nation il n’y a eu aucun interne dans l’externe, mais que relativement aux statuts eux-mêmes et aux lois elles-mêmes, abstraction faite de la nation, l’interne a été dans l’externe. Qui aujourd’hui croit autre chose, sinon que chez la nation Juive il y a eu une Église, que même cette nation a été élue et aimée de préférence aux autres, et cela principalement parce qu’il a été fait tant et de si grands miracles chez elle, et parce que tant de prophètes lui ont été envoyés, et aussi parce que la Parole était chez elle? Et cependant cette nation en elle-même n’a rien eu de l’Église, car elle n’a été dans aucune charité; elle n’a nullement su ce que c’est que la charité réelle; elle n’a même été dans aucune foi au Seigneur; elle a su qu’Il devait venir, mais pour élever les Juifs au-dessus des autres nations; or, comme cela n’a point été fait, elle L’a entièrement rejeté, elle n’a rien voulu savoir de son Royaume céleste; ces choses, qui sont les internes de l’Église, cette nation n’a pas même voulu les reconnaître par la doctrine, ni à plus forte raison par la vie; de cela seul on peut conclure qu’il n’y a eu rien de l’Église dans cette nation: autre chose est que l’Église soit chez une nation, et autre chose que l’église soit dans une nation; par exemple, l’Église Chrétienne est chez ceux qui ont la Parole et qui d’après la doctrine prêchent le Seigneur, mais néanmoins dans eux il n’y a rien de l’Église, s’ils ne sont pas dans le mariage du bien et du vrai, c’est-à-dire, s’ils ne sont pas dans la charité à l’égard du prochain et par suite dans la foi, ainsi si les internes de l’Église ne sont pas dans les externes; ceux qui sont seulement dans les externes séparés d’avec les internes, il n’y a pas dans eux l’Église; ceux aussi qui sont dans la foi séparée d’avec la charité, il n’y a pas non plus dans eux l’Église; ceux qui reconnaissent le Seigneur par la doctrine et non par la vie, il n’y a pas non plus dans eux l’Église; de là il est évident que, autre chose est que l’Église soit chez une nation, et autre chose qu’elle soit dans une nation. » Emmanuel Swedenborg

La Parole de cette église : L’ Ancien Testament

La 4ème Venue

L’Incarnation du Père dans un corps mortel

« Et Je viendrai une quatrième fois dans une profonde détresse corporelle, lors du grand temps des temps. »

 « Il faut qu’on sache que quand une Église devient nulle, c’est-à-dire quand la charité périt, et qu’une nouvelle Église est instaurée par le Seigneur, il est rare, si cela arrive jamais, qu’elle soit instaurée chez ceux où était la vieille Église, mais elle l’est chez ceux où il n’y avait aucune Église auparavant, c’est-à-dire chez les Nations; il en a été ainsi, quand la Très-Ancienne Église a péri, la Nouvelle Église qui fut appelée Noé, ou l’Église Ancienne après le déluge, fut instaurée chez les nations, c’est-à-dire chez ceux où il n’y avait aucune Église auparavant; il en fut de même quand cette Église périt, un simulacre d’Église fut institué chez les descendants d’Abraham nés de Jacob, par conséquent aussi chez les nations; car Abraham, lors de sa vocation, était gentil; les descendants de Jacob eux-mêmes en Égypte devinrent encore davantage gentils, au point qu’ils ne connaissaient nullement Jéhovah, ni par conséquent aucun culte Divin; après que ce simulacre d’Église eut été consommé, la Primitive Église fut instaurée avec des nations, les Juifs ayant été rejetés: il en sera de même de cette Église, qui est appelée Chrétienne. 

La raison pour laquelle le Seigneur instaure chez les Nations une nouvelle Église, c’est parce qu’elles n’ont aucun principe du faux contre les vrais de la foi, car elles ne connaissent pas les vrais de la foi: les principes du faux puisés dès l’enfance et ensuite confirmés, doivent d’abord être dissipés, avant que l’homme puisse être régénéré et devenir homme de l’Église; de plus, les nations ne peuvent par les maux de la vie profaner les choses saintes, car celui qui ignore ce que c’est que le saint ne peut pas le profaner; les Gentils, parce qu’ils sont dans l’ignorance, n’ont point de pierres d’achoppement, ils sont ainsi, plus que ceux qui sont de l’Église, en état de recevoir les vrais, et tous ceux d’entre eux qui sont dans le bien de la vie reçoivent les vrais avec facilité. 

Quant à ce qui concerne la Parole du Nouveau Testament, qui est dans les Évangélistes, le Seigneur l’ayant prononcée d’après le Divin Même, il en résulte aussi que tout ce qu’il a prononcé a été représentatif et significatif des Divins, par conséquent des Célestes de son Royaume et de son Église. » Emmanuel Swedenborg

La 5ème Venue

De Sa Résurrection et de la Pentecôte

« Et peu après cela, Je reviendrai une cinquième fois dans l’Esprit de l’amour et de toute sainteté. »

« Ainsi donc, au troisième jour de la Pâques, Dieu revint appeler le corps du Fils de l’homme, qui fut dissous tout entier pour aller rejoindre l’âme et la revêtir. Cela apparut aux gardes romains comme une brillante lumière qui emplissait le tombeau, et ils en furent si effrayés qu’ils s’en furent en courant porter la nouvelle de Ma résurrection. Quand le tombeau s’était ouvert, la pierre qui le couvrait était tombée à côté, si bien que chacun pouvait à présent en voir l’intérieur. Les soldats coururent chez Pilate, qui s’en étonna fort et fit porter la nouvelle aux membres du sanhédrin, non sans se réjouir un peu de leur consternation. Quelques-uns partirent donc sans tarder voir le tombeau et le trouvèrent vide. Remplis de crainte, car ils connaissaient la colère du peuple, ils cherchèrent à étouffer l’affaire en donnant de l’argent aux gardes, leur enjoignant de dire que les disciples avaient volé le cadavre pendant qu’ils dormaient. Ils leur garantirent aussi l’impunité devant Pilate,  qui, sans cela, aurait dû punir de mort la conduite de soldats qui s’endormaient à leur poste. Mais, quand l’un des grands prêtres vint essayer de négocier avec lui cette impunité, Pilate refusa de l’accorder, disant: « Ou bien les soldats se sont endormis, et, en ce cas, ils sont doublement coupables, d’avoir dormi et de m’avoir menti, ou bien ils n’ont pas dormi, et je ne m’exposerai pas par un mensonge à la colère du ressuscité! » Comme il n’y avait rien à faire avec Pilate, les prêtres donnèrent beaucoup d’argent aux soldats pour qu’ils s’enfuient vers des contrées lointaines, ce qu’ils firent; c’est ainsi que l’histoire du vol du cadavre se répandit, et cette croyance s’est maintenue jusqu’à nos jours. On sait par les Évangiles qu’après cet événement, Je suis apparu à beaucoup de gens, et cela non seulement sur les lieux qu’on a cités, mais partout où J’avais enseigné, afin de prouver à Mes adeptes la vérité de l’enseignement que Je leur avais donné. Je ne fus pas seul à me rendre visible: beaucoup de ceux qui avaient été rappelés avant Moi apparurent à leurs proches dans des songes lucides, tout spécialement le jour de Ma résurrection, afin de leur annoncer la Nouvelle Jérusalem. Par la suite, ces faits ont été rattachés à l’instant de Ma mort, ce qui s’explique par le fait que beaucoup de morts ont ressuscité et sont apparus à leurs proches dans leurs maisons. »  Extrait du Grand Évangile de Jean ( le n°11 de Léopold Engel )

L’Esprit Saint jusqu’au Concile de Nicée | Extrait du recueil Cadeaux du Ciel (Jacob Lorber) :

Un certain homme, auparavant plus honnête, nommé Ario, était un faux prophète et évangéliste notoire. Il a même affirmé à la fin qu’il avait été exhorté par l’Esprit de Dieu à prouver à l’humanité, avec la plus grande clarté, que le Christ n’était pas Dieu, mais seulement un prophète tout à fait ordinaire, et qu’il [Ario lui-même] était tout aussi ordinaire que le Christ ! Cette doctrine avait alors fait grand bruit, même si elle était appréciée par beaucoup, surtout parmi les archijuges et aussi parmi de nombreux païens. Et Ario était très à l’aise là-bas, et cela pendant longtemps. Cette doctrine a fait de grands progrès et a bientôt menacé les autres anciennes communautés chrétiennes. Les évêques ont donc commencé à se consulter sur la manière de remédier à cette situation. Mais ils ne m’ont pas regardé et m’ont laissé en dehors de la consultation. Ils ont rassemblé tous les évangiles et les ont examinés avec leur intelligence. Mais cela ne pouvait pas leur montrer lequel était le bon. Ils ont donc décidé d’un conseil général, dans lequel l’Esprit Saint serait évidemment présent, il fallait bien qu’il le soit ! Mais l’Esprit Saint n’étant pas venu, le Concile, au lieu de lutter pour la Vérité de l’Évangile, ne contesta que la primauté épiscopale, ce qui eut pour conséquence que le Patriarche de Constantinople et l’Évêque de Rome se battirent également par les cheveux, et cette opposition entraîna le schisme qui perdure encore aujourd’hui.

La Parole de cette Église : Le Nouveau Testament

La 6ème Venue

La Nouvelle Jérusalem (la venue spirituelle)

« Je reviendrai la sixième fois intérieurement en chacun de ceux qui ressentiront en leur cœur un besoin réel et véritable de Ma présence ; et Je serai un guide pour celui qui, plein d’amour, se laissera conduire par Moi vers la Vie éternelle. Mais Je M’éloignerai peu après du monde ; toutefois, celui qui sera accueilli vivra, et Mon royaume sera avec lui éternellement. »

Voir explication du sens spirituel de Matthieu 24:5-41, à la question des Apôtres :  Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? 

Le Commencement de l’établissement spirituel de la Nouvelle Jérusalem sur la Terre :

En 1745, Emmanuel Swedenborg reçut cette vision : « Je dînais très tard dans mon auberge accoutumée, où je m’étais réservé une pièce, afin de pouvoir méditer en toute liberté sur des choses spirituelles. J’avais grand faim et je mangeais avec un vif appétit. Sur la fin de mon repas, je vis une sorte de brouillard se répandre sur mes yeux et le plancher de ma chambre se couvrir de hideux reptiles. J’en fus d’autant plus saisi que l’obscurité s’épaissit davantage. Toutefois elle s’évanouit bientôt et je vis distinctement un homme assis dans un des angles de l’appartement, au sein d’une vive et radieuse lumière. Les reptiles avaient disparu avec les ténèbres. J’étais seul, et vous pouvez vous figurer l’effroi qui me prit quand j’entendis l’homme, d’un ton bien propre à inspirer la frayeur, prononcer ces mots : « Ne mange pas tant ». A ces mots, ma vue s’obscurcit de nouveau. Elle se rétablit toutefois peu à peu et je me vis seul dans ma chambre. Un peu consterné encore de tout ce que j’avais vu, je me rendis chez moi en toute hâte, sans dire un mot à qui que ce fût de ce qui m’était arrivé. Là, je me livrai à mes réflexions ; mais je compris ni comment cela pourrait avoir été l’effet du hasard, ni comment cela aurait été l’effet d’une cause naturelle quelconque. La nuit suivante, l’homme rayonnant de lumière m’apparut une seconde fois et me dit : « Je suis Dieu, le Seigneur, le Créateur et le Rédempteur ; je t’ai élu pour interpréter aux hommes le sens intérieur et spirituel des Saintes Écritures ; je te dicterai ce que tu devras écrire. » Cette fois, je ne fus pas effrayé du tout, et la lumière dont l’homme était entouré, quoique très vive et très éclatante, ne fit aucune impression douloureuse sur mes yeux. Il était vêtu de pourpre et la vision dura environ un quart d’heure. » 

Le 15 mars 1840, à 6 heures du matin, Jacob Lorber avait à peine fini sa prière du matin et était sur le point de quitter son lit, quand il entendit résonner dans sa poitrine, à l’emplacement du cœur, une voix qui, distinctement, lui parla ainsi : « Lève-toi, prends ta plume et écris ! » Il obéit aussitôt à cette mystérieuse injonction, prit en main sa plume et écrivit mot pour mot ce qui lui fut dicté par une voix intérieure. A partir de ce moment, il consacra pratiquement tout son temps à cette activité, presque sans interruption, jusqu’à la fin de sa vie, soit durant 24 ans, composant environ 20 000 pages manuscrites qui représentent 10 000 pages imprimées soit environ 25 tomes. La voix qu’il entendait était « la voix du Seigneur Christ », parfois celle d’un ange qui parlait sur ordre de Dieu, mais quelquefois il entendait aussi la voix « d’esprits inférieurs ». 

Il en fut de même pour Gottfried Mayerhofer qui consacra ses sept dernières années jusqu’à sa mort en 1877 à écrire selon les visions et les voix intérieures reçues.  

Johanne Ladner (1824 – 1886), une simple femme du peuple à travers laquelle l’amour de Dieu transmettait aux enfants des hommes les paroles de fortification et les enseignements.

Max Seltmann (1881 – 1972), un cheminot mystique avec le don d’une perception visuelle intérieure.

Le 15 juillet 1937, Bertha Dudde perçu pour la première fois une voix intérieure. Elle reçu un total de 9030 messages qu’elle nota dans 92 carnets.

Le Seigneur a révélé une Nouvelle Parole intérieure et le sens interne de la Bible à travers :

  • Jacob Lorber ( La Parole Intérieure ; plus de 34 tomes )
  • Bertha Dudde ( La Parole Intérieure ; 16 tomes )
  • Max Seltmann ( La Vision Intérieure ; 27 livrets )
  • Gottfried Mayerhofer ( La Parole Intérieure ; 9 livres )
  • Johanne Ladner ( La Parole Intérieure ; 3 tomes )
  • Emmanuel Swedenborg ( Le Sens Interne ; plus de 36 tomes )

La 7ème Venue

La Nouvelle Jérusalem (la venue effective)

Le Seigneur: « Je vous ai dit que vous verriez ici les prodiges les plus extraordinaires ; mais, à l’exception de la boule lumineuse apportée par Raphaël du plus profond de la haute Afrique, il ne s’est encore rien produit jusqu’ici, bien que le milieu de la nuit soit déjà passé. Par ailleurs, Je vous ai fait remarquer tout à l’heure que J’ouvrirais vos yeux pour un moment, afin que, pour une seule fois, vous puissiez voir par vous-mêmes le monde tel qu’il est. Mais avant de faire cela, Je vous demande et vous ordonne à tous de ne rien dire à quiconque de ce que vous aurez vu ; car les hommes du monde sont encore loin d’être mûrs pour cela, et il serait d’ailleurs parfaitement inutile pour le salut de leur âme qu’ils l’apprennent ! Lorsqu’ils auront vraiment pris à tâche d’aimer Dieu par-dessus tout et leur prochain comme eux-mêmes, tout le reste leur sera de toute façon révélé autant qu’il sera nécessaire. Mais vous qui êtes les piliers fondateurs de Ma doctrine, vous devez vous-mêmes en savoir secrètement beaucoup plus que tous les autres ensemble, afin de ne pas succomber dans peu de temps à la tentation d’apostasier cette Mienne doctrine. Cependant, tout cela ne sera pas perdu, et quand mille ans et encore un peu moins de mille ans se seront écoulés et que Ma doctrine sera presque entièrement ensevelie dans la plus sordide matière, en ce temps-là, J’éveillerai à nouveau des hommes qui retranscriront mot à mot ce qui s’est passé ici entre vous et Moi et le transmettront au monde dans un grand livre par lequel beaucoup d’yeux seront à nouveau ouverts ! »
Nota bene : toi, Mon serviteur et Mon scribe, tu penses que Je n’ai guère pu mentionner ces choses en ce temps-là ! Vas-tu devenir aussi faible dans ta foi que tu l’es encore dans ta chair ? Je te le dis, J’ai même donné à Cyrénius et à Cornélius ton nom et quelques autres, et ils sont à présent les témoins très heureux de tout ce que Je dicte maintenant à ta plume. Mais à la fin, Je t’annoncerai à toi aussi les noms de ceux qui, dans deux mille ans d’ici, écriront et donneront de plus grandes choses encore que toi à présent ! – En attendant, retiens bien cela, et note tout avec une foi pleine et entière !
Cyrénius s’étonna beaucoup, et Cornélius Me demanda des détails sur les hommes à qui cette grâce serait accordée. Et Je leur révélai l’état, le caractère et même le nom de ces hommes, et J’ajoutai : « L’un d’eux, celui à qui le plus de choses seront révélées, plus qu’à vous tous maintenant, descendra directement en ligne masculine du fils aîné de Joseph, et il sera donc aussi un descendant direct de David selon le corps. Il sera certes, comme David, faible par la chair, mais d’autant plus fort par l’esprit ! Bienheureux ceux qui l’entendront et dont la vie en sera changée ! » Voyez-vous, il est extrêmement rare que Dieu offre à un monde de telles occasions bénies ; aussi tous ceux qui ont le grand bonheur d’y prendre part se doivent-ils de la mettre à profit de toutes leurs forces pour leur esprit. Chaque fois que Dieu envoie ou éveille un prophète, tous les hommes devraient se presser autour de lui afin d’entendre de lui, pour leur plus grand bien, la sainte Parole de Dieu ; car ce n’est qu’une fois par siècle que Dieu éveille de tels hommes à toute la profondeur de la vraie sagesse des cieux. Quant aux très grands prophètes, ceux par lesquels Dieu communique en abondance aux hommes de cette terre les plus grandes choses, ils ne sont envoyés aux hommes que tous les mille à deux mille ans, afin d’une part de leur indiquer d’une manière détaillée les nouvelles voies de Dieu vers une perfection encore plus haute, et d’autre part de les détourner des multiples erreurs dans lesquelles ils se sont fourvoyés et de les remettre sur l’unique droit chemin. Car voyez-vous, dans la grande Création divine, tout avance sans cesse, de même que le temps terrestre lui aussi ne s’arrête jamais ! Il est clair que les esprits font continuellement de grands progrès. Et c’est parce qu’il se produit sans cesse de tels progrès au royaume des purs esprits que les créatures immortelles des mondes terrestres ne peuvent se dispenser de suivre, sous peine que le royaume des esprits finisse par leur devenir étranger. Après la venue d’un tel grand prophète, les hommes se remettent à progresser de leur propre chef, sinon en général, du moins dans des cas isolés. Mais comme le monde des esprits continue par la suite de progresser rapidement, la lumière toujours quelque peu voilée du précédent grand prophète ne suffit plus ; Dieu en éveille un nouveau qu’il envoie à l’humanité, et celle-ci se remet à suivre, bien que seulement, au début, dans des cas isolés, la progression du monde des esprits. En quelques siècles, l’humanité devient alors toujours plus inventive, et elle finit par produire des choses auxquelles les générations passées n’auraient jamais songé. Mais lorsque, après douze à quinze siècles, une civilisation humaine a ainsi atteint son apogée, livrée à elle-même, elle devient paresseuse et stagnante, bien que possédant tous les moyens de formation possible, ce que Dieu permet sur cette terre afin que les hommes les plus éveillés apprennent par là que sans la venue périodique des révélations, l’humanité livrée à elle-même stagnerait pendant des millénaires et n’avancerait plus d’un pouce, comme vous pouvez le voir aujourd’hui chez les habitants de l’Inde et des contrées au-delà. Le Seigneur permet cela afin que les hommes, lorsqu’ils en arrivent à ce point, puissent se convaincre par eux-mêmes qu’il en est exactement comme je vous l’ai dit. Mais c’est vous-mêmes qui, à travers vos descendants, aurez finalement à instruire ces hommes à votre exemple ; car le Seigneur n’éveille jamais de grands prophètes dans les peuples demeurés à un stade inférieur de formation spirituelle, mais Il charge en quelque sorte les premiers grands peuples de la terre, d’ailleurs instruits uniquement par les révélations, d’entraîner après eux ces peuples incultes, ce pour quoi le Seigneur a Ses raisons infiniment sages. Mais les hommes qui, devant Dieu, se trouvent ainsi au stade supérieur sur une planète, doivent aussi reconnaître en tout temps cette tâche élevée avec la plus grande gratitude et s’y consacrer avec le plus grand zèle; » Le Grand Évangile de Jean, Jacob Lorber