Révélation de Jésus Christ reçue par Gottfried Mayerhofer
Sermon d’après Luc 18 | version texte | version audio
La plus grande partie des hommes vivent contents de leur cécité spirituelle, parce que leur sens très développé du touché remplace en eux celui de la vue. Ne connaissant pas de condition meilleure, ils se sentent justement satisfait de celle en laquelle ils se trouvent, de sorte que le manque de la vue ne leur déplaît pas, du fait qu’ils n’ont aucune idée ni de la lumière ni de ses effets ; par l’éducation et les circonstances de la vie, ils n’ont jamais eu l’occasion d’apprendre quelque chose de la lumière spirituelle ou d’une conception supérieure de la création matérielle, ils croient que tout est matière, et que ce monde corporel constitue l’unique réalité de la vie, que tout provient de la matière et qu’en elle tout doit faire retour. Au dépens de la vue spirituelle, ils ont développé davantage en eux, comme cela arrive aux aveugles de corps, les autres sens, particulièrement celui du toucher ; et ainsi ils croient seulement à ce qu’ils peuvent toucher et scruter avec leurs sens corporels. Et à cette espèce d’hommes complètement aveugles, appartiennent aussi ces savants et ces naturalistes qui ont atteint en eux-mêmes la dernière étincelle de lumière spirituelle avec les fausses directives de leurs études. Plusieurs parmi ceux-ci veulent être des aveugles, parce que leur mode de penser et d’agir est tel, qu’ils en viennent à craindre d’être illuminés par la lumière de la vérité. De tels aveugles sont des hommes, qui dans leur vie ont eu l’occasion de se heurter contre des choses et contre certains faits qui les ont amenés à réfléchir, et sur le compte desquels ils voudraient volontiers avoir explication et lumière, mais qui, n’ont pas l’énergie de se libérer par eux-mêmes de l’aveuglement qui les opprime. Ces hommes, fidèles encore au culte cérémonial, sentent qu’il doit y avoir encore quelque chose de plus élevé, de plus spirituel, dont justement pourrait dériver pour eux un vrai réconfort, au moins quand la sagesse humaine n’est plus en mesure de les aider. Nombreux sont les passants qui parcourent cette voie principale du progrès spirituel, mais tous ne peuvent pas ou ne veulent pas donner l’aumône à de tels mendiants, car seuls quelques uns peuvent dire avoir déjà saisi et compris profondément le concept de l’Amour du prochain. Et ainsi de semblable aveugles passent misérablement leur vie, en raison du fait que personne ne peut leur donner ce dont ils ont vraiment besoin : La lumière spirituelle des yeux ! Aveugles de cette sorte vous, l’étiez vous tous, mes enfants, choisis par moi parmi beaucoup, depuis longtemps vous m’avez cherché, et vous avez éveillé dans votre cœur le désir et le besoin de moi, et vous avez reconnu aussi que la seule religion chrétienne qui vous a été inculquée, n’est pas suffisante à donner le vrai réconfort en toutes les vicissitudes de la vie humaine. Je vous soumis à plus d’une amère expérience pour vous détacher d’autant plus vite des fausses convictions que le monde avait fait germer en vous. A présent que l’humanité s’est faite plus mûre et plus apte à recevoir une lumière plus intense ; qu’en examinant le colossal édifice de l’église, et qu’au lieu de le restaurer en enlevant ce qu’il y a de faux, de putride et d’inutilisable, on voudrait plutôt le démolir totalement avec tous ceux qui habitent à l’intérieur ; maintenant dis-je, est arrivé le moment où la vue peut être rendue à ceux qui étaient jusqu’alors aveugles, et qui sont aptes à recevoir la lumière, et à reconnaître que celle-ci déjà depuis longtemps se déversait à torrents sur eux. Le vin spirituel de la Vérité, dans les âges précédents du genre humain, aurait pu encore nuire avec son abus ; maintenant, à l’âge sénile, qui en fera usage, s’en trouvera fortifié et vivifié. Le moment est arrivé où la ville de Jérico : la grande forteresse du pouvoir sacerdotal, sera détruite, en même temps que ses bastions édifiés artificiellement, par les sonneries des trompettes de ma doctrine divine, afin qu’à ceux qui sont enfermés en ses mûrs, il soit donné de jouir de la libre vue sur la vallée du Jourdain, dans les eaux duquel je me fis baptiser autrefois, et où retentit du ciel la voix qui dit : « Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé Ma complaisance. » Et maintenant faites-vous baptiser par Ma Parole, et par Ma Lumière, afin que je puisse faire résonner sur vous les paroles suivantes : « Vous êtes mes enfants bien-aimés, en qui j’ai mis Ma complaisance. » puisque vous serez ceux qui, baptisés avec l’Esprit Saint, devrez à ma place ouvrir les yeux à ces aveugles qui, sur le chemin de la vie, vous supplieront. Préparez-vous à devenir de dignes enfants de votre Dieu et Père, et de dignes disciples et fidèles de votre maître, qui, en lettres immenses, a gravé ses deux préceptes d’Amour, en tous les espaces de la création: Apprêtez-vous à diffuser la lumière, là où les aveugles vous en supplient ! Afin qu’eux aussi puissent participer à la grâce, et reconnaître bien vite que Je suis le créateur, Seigneur, et Père de tout être créé, qui jamais ne refuse à celui qui le prie pour le bien de l’Esprit et qui volontiers ouvre les yeux aux aveugles afin qu’ils puissent : Dans, l’humble figure du charpentier Jésus et dans la magnificence du créateur, reconnaître et vénérer leur Père !
AMEN !