« Et trois jours après il y eut des noces à Cana de Galilée. »

Révélation de Jésus Christ reçue par Gottfried Mayerhofer

Sermon d’après Jean 2:1-11 | version texte | version audio

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Le Mariage, bien qu’il y ait en lui beaucoup de spirituel, est cependant pratiqué par la majorité des hommes de façon assez matérielle, et même tout à fait grossière. Maintenant qu’il s’agit au contraire de l’achèvement de l’éducation spirituel de l’humanité, le cours des événements va beaucoup plus lentement, mais il est par contre d’autant plus puissant, qu’il doit surmonter tous les obstacles qui devraient s’opposer à mes plans jusqu’à ma venue. Les noces ne sont pas autre chose que la conclusion d’un accord préétabli antérieurement entre deux personnes de sexes différent qui, attirés par une réciproque sympathie, et cédant à l’impulsion de leur âme, décident de persévérer en commun, pour la durée de toute leur vie, dans cet accord spirituel désormais commencé ; d’unifier leurs propres responsabilités et de partager en commun joies et peines, et de célébrer cet accord au moyen d’un acte légal, par lequel cesse délibérément l’individualité de chacun par un lien d’amour réciproque pour une vie en commun, c’est-à-dire, celle de la famille. Une semblable union entre deux âmes qui se sont rencontrées sur la terre, ne devrait cependant pas durer seulement le temps de la courte vie terrestre, mais devrait valoir aussi pour celle de l’au-delà ; car, avec l’aspiration réciproque à un même but divin, on devrait s’efforcer de s’unir toujours plus, pour devenir enfin, un seul cœur une seule âme. Toute union semblable devrait être conclue uniquement sur la base de l’amour humain moral et spirituel, c’est-à-dire de l’estime réciproque, dans le but de la consolidation de la cohabitation familiale; je n’eus pas en vue la seule vie en commun de deux individus, mais ce fut mon intention d’obtenir aussi d’une telle union des fruits procréés par l’amour qui perpétuassent les meilleurs qualités de cœur de l’un et de l’autre et ainsi, grâce également à une bonne éducation familiale consécutive les ennoblissent davantage. De cette façon, la loi placée par Moi dans la nature, comme impulsion à la procréation, constitue l’échelle progressive éternelle pour les êtres pour monter jusqu’à Moi. – Et qu’en avez-vous fait vous les hommes ? Un marché de chair humaine pratiqué par des vendeurs d’âmes. L’amour le plus bas, le plus sensuel, ou bien les intérêts matériels, représentant aujourd’hui, presque l’unique incitation à la conclusion d’un mariage. Voyez vous, l’union en mariage de deux personnes, arrivera maintenant spirituellement, entre les différentes sectes des chrétiens; celles-ci, devront se réunir dans l’amour et former une seule famille. Progressivement, on arrivera à reconnaître combien minime est la différence entre une opinion et l’autre dans l’interprétation de la bible, opinions et interprétation qui furent la cause des scissions du christianisme. Désormais, grâce à un tel échange d’opinions, les obstacles supposés commencent à s’amoindrir pour disparaître un jour totalement ; déjà commencent à se réaliser des dispositions pour une vie commune ; quand à la fête de l’union, il est temps qu’elle soit célébrée. Et quand cette union sera près de s’effectuer, alors moi aussi je changerai l’insipide eau de la foi traditionnelle en spirituel vin d’amour ; et les hommes alors demanderont : mais pourquoi avons-nous bu d’abord le mauvais vin, tandis qu’à été conservé le meilleur pour la fin ? Et Je leur répondrai : parce que, avant, vous étiez incapables d’apprécier dignement mon vin d’Amour et de le prendre avec la considération voulue .
A présent que vous vos êtes rassasiés de votre mauvais vin, comme d’un mélange préparé pour vous par les hommes ; maintenant que vous avez appris à distinguer le bon du mauvais mélange ; de ce breuvage cependant, ne sont dignes seulement que ceux qui ont jeté bien loin d’eux la sensualité et la matérialité, et qui ayant reconnu leur propre nature spirituelle, aspirent seulement à une nourriture spirituelle. Et à cette fin tend toute l’activité humaine consciente; tous sont écœurés du très mauvais mélange, tous pressentent qu’il doit cependant y avoir quelque chose de mieux, et chacun croit que l’autre possède déjà ce mieux qui lui manque. Avec cette recherche et cette demande, disparaissent les dispositions suscitées par le fanatisme religieux, et le processus d’union s’accomplit; après quoi, au troupeau réuni, Je viendrai, Moi, comme unique berger ! Dirigez votre attention sur les mouvements spirituels qui sont en train de s’approcher, et vous verrez comment, en suivant la loi de nature selon laquelle le semblable cherche son semblable, ainsi les esprits de même sentiment se cherchent, se trouvent, s’approchent les uns des autres, et se réunissent pour aspirer ainsi au jour des noces, au jour de l’éternel union avec Moi, pour devenir enfin de dignes enfants spirituels du Père céleste.
AMEN !