Révélation de Jésus Christ reçue par Gottfried Mayerhofer
Sermon d’après Luc 14 | version texte | version audio
Je m’incarnai précisément dans ce peuple qui, depuis longtemps déjà, avais une religion qui mieux que toute autre, se prêtait à servir de fondement à ma doctrine d’amour, et où il ne fallait rien autre qu’expliquer au sens spirituel les vieilles lois déjà existantes, sans les révoquer, et de cette façon, mener au salut la dignité humaine, qui était sur le point de faire complètement naufrage, submergée par les seules cérémonies ecclésiastiques du temple et par d’égoïstes plaisirs. Durant mes trois années d’enseignement je poursuivis toujours ce but ; je provoquai indirectement ou permis que des occasions se présentent pour offrir l’opportunité de combattre les fausses vues et les préjugés des juifs. Ainsi aujourd’hui encore il m’est nécessaire d’attirer votre attention, au sujet de cette œuvre de guérison que j’accomplis en ce jour de sabbat, bien que vous soyez encore très loin de sanctifier ce jour de la façon dont l’entendait Moïse, et comme Moi-Même je voudrais qu’elle fût comprise, c’est-à-dire, en l’employant au bénéfice de votre éducation spirituelle. Dans le monde, il y eut toujours, il y a et il y aura des hommes qui commandent et ceux qui obéissent, et en même temps il arrive que ceux qui commandent ont davantage en vue seulement leur propre intérêt, abusent de l’activité des travailleurs, et ne concèdent ni temps, ni repos, pour pouvoir au moins une fois par semaine mettre de côté le travail matériel, et profiter de la journée de repos se consacrer à des réflexions spirituelles.
Ce fut le motif pour lequel Moïse, conduit en cela par mon esprit, établit aussi parmi les autres commandements celui de la sanctification du sabbat, en tant que journée de repos ; et ce que les puissants ne voulaient pas accorder spontanément à leur subordonnés, il l’imposa comme commandement de Dieu. Les actuels chrétiens de nom, croient que le fait d’aller à l’église à une heure fixée, suffit pour la sanctification du dimanche, et que le reste de la journée peut-être consacré aux divertissements en tout genre, sans exclure les débauches et les excès. De telle sorte que les jours de dimanche ou d’autre fête à l’intérieur de la semaine, il se fait dans l’ensemble plus de mal que durant toute la semaine, au cours de laquelle en raison des occupations diverses, il manque de temps et d’occasion. Les prêtres d’aujourd’hui, comme les pharisiens d’autrefois, pensent d’habitude uniquement à leur autorité et à leur dignité, et placent l’église avant toute autre chose, comme le faisaient les pharisiens en ces temps. La plus grande partie de ceux qui fréquentent l’église croient avoir rempli leur devoir envers Moi, quand les jours de dimanche ou d’autre fête, ils ont passé deux heures dans l’église, au besoin en marmonnant quelques rosaires ou d’autres prières, qui ne disent rien, ou bien quand ils ont assisté, parfois en somnolant, au sermon du prêtre ; de sorte que pour eux il suffit de pouvoir affirmer que leur conscience a été suffisamment satisfaite, tandis que l’ambition des prêtres est aussi satisfaite dès l’instant où ils voient l’église pleine de corps humains, alors qu’ils sont indifférents à ce que ces âmes soient conscientes ou non de ce qui est demandé pour leur ennoblissement. Et d’un autre côté, l’abus des patrons et employeurs prend des extensions toujours plus grandes, au point que l’on fait taire la conscience des employés au moyen de l’appât du gain afin qu’ils renoncent spontanément au jour de repos ; et l’on tente de mettre dans le doute encore ce reste de foi qui demeure en eux ; c’est ainsi qu’arrive progressivement la décadence. Les employeurs croient avoir atteint un bel avantage en voyant que leur propre cupidité est soutenue spontanément par celle des travailleurs ; mais ils se trompent dans leur calcul, et ils s’apercevront un jour, à quoi l’on arrive en arrachant encore à l’ouvrier ces quelques éléments spirituels qui lui restent, alors qu’au contraire avec l’augmentation des gains, on augmente en lui la convoitise des plaisirs et le vice. Nombreux sont les possédants qui méprisent tout ce qui concerne et Moi et Ma doctrine, de sorte que cet exemple est imité aussi par ceux qui leur sont subordonnés, spécialement si c’est un patron qui paye bien ; si bien que le matérialisme triomphe toujours plus, tandis que le spirituel va en diminuant toujours plus, jusqu’à ce que je me décide finalement à ordonner les choses et les circonstances de telle sorte que les premiers doivent récolter le fruit de leur propre égoïsme, récolte qui sera cependant bien différente, et de loin de ce qu’ils avaient jamais imaginé. Le septième jour de la semaine doit être une journée au cours de laquelle cesse l’activité terrestre, mais non pas celle spirituelle, afin que ma création matérielle et spirituelle puisse parler son langage éternellement immuable à chaque cœur, et puisse dire en s adressant à tous : Faites attention que les oins de votre corps et de la vie matérielle ne vous emmènent pas très loin, au point de vous faire oublier votre âme et son créateur, qui a orné cette terre de tant de choses splendides et merveilleuses, pour vous montrer par là son amour et ses soins paternels pour vous. Cependant vous devez aussi considérer que vous n’êtes pas destinés seulement pour ce monde, et qu’à côté de vos devoirs matériels vous devez vous appliquer aussi à ceux spirituels. Si un tel jour doit être consacré au repos du travail matériel, il doit être aussi pour lui un jour de fête au sens spirituel et un jour de méditation, où il puisse librement reconnaître que son activité matérielle doit aussi avoir un fondement spirituel ; et c’est pourquoi il doit se souvenir de Moi, de Mon Amour et de Mon Sacrifice, fondement de Ma doctrine ainsi que de Ma Création ; se dépouillant du matériel en lui, il doit s’approcher ensuite du spirituel auquel toute chose créée devra un jour arriver. Tout un chacun qui a de bons sentiments envers Moi, fête ce jour comme une commémoration de mon amour, en se rappelant avec esprit reconnaissant ce que j’ai fait pour lui ; alors ce jour consacré à Moi, sera de très bon augure aussi pour le cours des journées suivantes de travail avec un doux sentiment de religiosité moyennant lequel même le travail le plus matériel sera sanctifié, d’autant qu’il sera rendu possible à l’homme d’imprimer en chaque œuvre l’empreinte de sa propre divinité. Vous arriverez dans l’autre monde comme âmes spiritualisées, conscients d’avoir ennobli la matière par le fait de ne pas vous être laissé entraîner dans les embûches du gain matériel, mais bien plutôt d’avoir contribué à ennoblir la matière, c’est-à-dire d’avoir tout employé seulement pour le bien de l’esprit.
Spiritualisez tout, spiritualisez vous-même, vos actions et vos paroles ; cherchez à influencer de façon essentiellement spirituelle aussi sur ceux qui vous approchent. Vous devez resplendir chaque jour comme des astres dignes de votre créateur, avec la connaissance claire de votre but final, et montant de degré en degré pour vous rendre co-participants de la grande FÊTE qui ne disparaît jamais dans ce royaume où chaque jour est un jour de consécration et de paix, comme un réconfort dans l’amour.
AMEN !