« Jésus pleura sur Jérusalem »

Révélation de Jésus Christ reçue par Gottfried Mayerhofer

Sermon d’après Luc 19: 41-44 | version texte | version audio

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Cette parabole ayant aussi un rapport hautement spirituel, moi, en me manifestant en tant que fils de l’homme, je ne pouvais ressentir qu’à peine une petite douleur, même pour le fait qu’en ce temps l’humanité entière refusait de recevoir le royaume des cieux sur la terre ; de sorte que, moi en tant que Seigneur et créateur de tout l’infini, je fus contraint par amour pour mes créatures de me rendre visible avec un corps de chair semblable au vôtre, pour donner la démonstration pratique de ce que l’homme doit accomplir afin que puisse se réaliser ensuite ce lien du ciel avec la terre. Les pleurs de Jésus en ce temps ne furent seulement qu’un blâme sur ce peuple pour s’être tellement éloigné et pour avoir foulé aux pieds son enseignement et son amour réconciliateur. Le Seigneur et créateur, avant son incarnation, avait versé des larmes de nostalgie en voyant la grande décadence de son peuple, de sorte que ce dernier, à cause de cette décadence, cessa ensuite complètement d’être le peuple élu et d’être une nation ; mais étant donné qu’il porte en lui encore toujours quelque chose de sain dans la voie opposée de l’esprit, voie qui est encore liée à votre époque, ce peuple, quand il le voudra, pourra encore continuer son existence, étant donné que tout être a une suite et une continuation de la vie. Comme les pharisiens et les docteurs de la loi me blâmèrent parce que je laissais mes fidèles crier, alors je répondis : « Ils crient de joie, mais si eux se taisaient, les pierres crieraient. » Et c’est ainsi qu’en moi s’annoncèrent sur les murs de Jérusalem et de son temple, ruine, douleur et désespoir. Comme en ce temps je me lamentais sur l’égarement du peuple juif, je me lamente encore plus sur l’humanité toute entière, sans distinction d’aucune sorte, car ce que l’on distingue en elle, n’est que perversité et insolence. Maintenant hélas, il n’est difficile pour personne de voir comment ce grand navire sans guide et sans bon sens s’en va se briser contre les rochers et les écueils; mais je vois avec tout autant de certitude, comment une nouvelle espérance se présente, et je vois aussi comment beaucoup avance, bien que sur une voie dentelée, avec la connaissance au moins de ce qu’ils doivent faire, ou bien ne pas faire. A vous aussi je dis ce que j’ai dit autrefois en Jérusalem à ses habitants : Vous êtes toujours dans l’appréhension en pensant à ce qui vous serait utile pour acquérir le bonheur et la paix, alors que cela vous ne pouvez pas le posséder tant que vous ne vous serez pas débarrassés de tout ce qui est du monde et de ce qui est un empêchement au progrès de votre âme qui, délivrée des obstacles matériels, peut recevoir ma bénédiction et ma grâce, sans lesquels, nul ne peut accéder au Père, là où abondent paix et bonheur. Si mes lamentations sur Jérusalem, avec son sort inévitable, n’étaient pas sans fondement, aujourd’hui alors qu’est en train de se répéter le même sort, mais en des proportions mondiales, mes lamentations, non seulement ne sont pas sans fondement, mais elles ont atteint des proportions inimaginables, et tout cela à cause du genre humain qui ne sait pas et ne veut pas reconnaître sa mission innée, et pas non plus le but de vie de son créateur, qui veut que tout soit rénové à travers la voie de la transformation, alors qu’à une époque déjà préordonnée, tout doit d’abord rentrer en cet ordre qui, soumet l’esprit et perfectionne l’âme. Tout ce qui ne sera pas en mesure d’arriver et de se compléter en ce laps de temps, sera renvoyé à une autre période de temps qui succédera à celle-ci, mais toujours à travers le combat et la souffrance ; ce qui ne peut servir à autre chose qu’au continuel perfectionnement de degré en degré. S’il est triste pour un Père terrestre de voir son propre enfant désobéissant à tout son enseignement, en dépit de tout son amour et de son sacrifice, ainsi en est-il aussi pour moi qui, malgré l’éducation morale et spirituelle que je vous ai donné, ne cherchais rien d’autre qu’à vous faire arriver à cette consolation et à ce bonheur que seul un Dieu et Père peut donner à ses créatures, mais hélas, vos cœurs inaccessibles encore à mes soins, vous les échangez seulement avec une mer de soucis absurdes, car il n’y a pas de jour où vous ne les portiez à mes pieds. Alors, que reste-t-il à un Père si aimant, sinon que désillusion ! Car, l’individualité de ses enfants, il ne peut la toucher, ni la dominer, parce que spirituellement ils sont libres et peuvent penser, vouloir et agir librement, de sorte que vous, en ce monde d’épreuve, vous pouvez tous « être semblable au Père », et en liberté d’esprit, vous pouvez créer et inventer ce qui vous convient le mieux ; mais sans mon aide, toute votre œuvre sera comme château dans l’air, privé de consistance. Le divin Père vous exhorte à intensifier votre amour pour lui. Cependant, ceux qui chemineront à mon côté, n’auront certes pas la vie facile, parce qu’ils auront le passage contesté et seront raillés, et on les prendra pour de faux prophètes ou de stupides bigots, parce qu’ils divulgueront au monde et à cette sotte humanité mon existence réelle, et de quelle façon elle se manifeste; mais ceux-là ne croiront pas à vos paroles, et chercheront à vous couvrir de ridicule, vous et le Grand Esprit, pour ensuite rester avec cette raillerie, impassible et regarder sans rien faire. Garde toi, ô homme, de ta démarche mondaine affairée et vaine, car seul Ton Créateur peut devenir ta véritable détermination et laisser en héritage dans le temps, sa manifestation visible dans l’expression de tes mouvements de vie, afin que soient stimulées ta foi et ta volonté ; il en sera ainsi quand tu écouteras la voix, te trouvant finalement réuni avec ton Dieu d’amour, tu écouteras ce Père plein de grâce et de longanimité, comme dans la parabole du fils prodigue qui, après avoir abandonné le droit chemin, s’aperçut du mal que son imagination lui avait procuré. Mais quand, humilié dans son cœur, il se décida à revenir vers la maison paternelle, alors seulement, il sut apprécier la vraie voie, avec celle-ci la vie. Ainsi le cœur du Père dans sa soif d’amour, se penche-t-il sur cet égaré, et laisse même que ce cri retentisse continuellement tout alentour, car il sait que l’observateur prudent et attentif voit toujours plus clair et comment l’enchaînement dans la vie, qu’elle soit sociale, politique ou spirituelle, pousse l’homme à un continuel avancement sur une voie ou sur une autre, mais que le ferment des tentations ne peut manquer. Partout et en tout être il y a du ferment, et il y a aussi celui qui le manifeste librement, celui qui le cache par opportunité, et celui qui le réprime ; mais il y en a peu qui cherchent à diriger ces énergies sur quelque chose de supérieur et d’élevé en se dépassant . Cependant la divinité aime et désire être payée de retour, et c’est pour cela qu’elle réconcilie continuellement. Si même en un premier temps j’avais retrouvé ces enfants et les avais éduqués spirituellement, dans le même temps aussi, je souffrais parce qu’ils n’arrivaient pas à me comprendre, à cause de leurs obstacle du monde. Car bien que voyant comment tout s’écroule devant vous, vous marchez comme ivres, alors que vous êtes à tout moment en danger. Et cette période ira assez loin tant que tout n’est pas englouti ; aussi bien l’aigre que le fâcheux, alors que vous, vous n’êtes seulement dans l’appréhension que pour courir derrière les choses de ce monde ; et que de maux et combien de fatigue vous gaspillez seulement pour atteindre ce pouvoir qui renferme seulement des choses terrestres, alors que vous serez allégés sans aucune fatigue par les événements qui sont sur le point de survenir. Aussi prenez donc, en guise d’avis, les ruines de Jérusalem, qui n’a pas voulu écouter mon avertissement, lequel se transforma en jugement ; alors que ma doctrine d’amour aurait enrichi ce peuple de biens spirituels éternels, et en même temps aurait épargné Jérusalem. Maintenant, quand aux murs de votre temple, il y a déjà depuis pas mal de temps qu’ils vont à la ruine, et bien que l’on cherche à prendre des mesures, il est malheureusement bien trop tard, car maintenant il s’en manque de peu qu’ils ne viennent à s’écrouler totalement, étant donné que le sanctuaire est exposé maintenant devant tout le peuple, et que les mystères finalement se sont dissous. Pour que viennent une vraie et nouvelle naissance, avec un monde plus chaste et sans égoïsme, il est nécessaire qu’il n’en reste pas pierre sur pierre ; de sorte que dévastation et horreur seront pour ceux qui n’ont pas su ou n’ont pas voulu comprendre celui qui jusqu’à présent est resté incompris ; tandis que pour vous il était plus facile et plus commode de vénérer les murs et les images du temple matériel, alors que le vrai temple spirituel restait désert. Et ceci est maintenant l’unique reste d’un peuple qui a contribué par lui seul à sa ruine personnelle et collective. Maintenant donc vous serez aussi tous appelés pour un véritable examen spirituel, mais vous peinerez beaucoup , parce que toute la vérité a été recouverte d’un tissu de mensonges, afin que l’homme ne puisse se libérer des forces obscures qui monopolisent son âme, pour la tenir ainsi confinée dans l’esprit du monde et qu’elle ne puisse pas si facilement se dégager pour aller à la recherche de cette lampe illuminatrice qui conduit au tout-puissant soleil spirituel, où chaque coin de l’âme peut être réchauffé et réveillé par cet amour, que la superstition et la tromperie ont pu enlever et jamais donner. Donc, ô mon fils ! Si je me montre à l’égaré, et regarde la grande masse d’un œil attristé et avec un cœur triste, ce ne sera qu’en raison du fait que Ma lumière de grâce resplendit en vain ; parce que je voulais seulement conquérir votre cœur. De sorte que, parmi des milliers de milliers, je vous ai choisis justement vous, pour édifier un nouveau temple et une nouvelle Jérusalem, qui en raison de leur duperie furent détruits. Je viendrai et je marcherai au milieu de mes enfants, mais eux ne le sauront pas, alors que vous, vous me reconnaîtrez ; ainsi ne vous manquera pas l’opportunité, en tant que mes prétendants divins, soit à travers ma parole, soit à travers mes œuvres, de saisir le sens profond de l’amour du Père, car, au moins et seulement ainsi, face à la décadence générale vous pourrez vous sauver ; et quand les antiques murs s’écrouleront totalement, vous resterez donc vous, comme preuve de votre persévérance et de votre confiance, alors que moi, à nouveau, je verserai des larmes en devant assister à tant de douleur. Pourtant chacun en particulier comprendra ensuite que tout ce qui arrive, le Père ne peut l’empêcher à cause de son grand amour, qui veut que soit finalement rayé ce désert qui se trouvait dans le cœur de l’humanité, désert qui n’a fait que rendre continuellement triste et insatisfaites ses créatures, et pour qu’elles aient ensuite dans l’avenir un point d’appui à jamais inépuisable pour devenir finalement des enfants heureux. Mais pour vous, qui m’avez toujours suivi avec amour et fidélité, il est nécessaire que le monde des esprits ne verse pas des larmes de compassion, mais bien plutôt des larmes de joie, qui soient un plaisir et un réconfort pour vous qui, avec une grande persévérance, avez traversé la grande épreuve, et qu’avec votre victoire vous soyez finalement délivrés de tout ce qui avant vous éloignait de moi. AMEN !