Révélation de Jésus Christ reçue par Gottfried Mayerhofer
Sermon d’après Matthieu 17:1-13 | version texte | version audio
« Je pris avec moi mes disciples, Pierre, Jacques et Jean et montai avec eux sur la montagne, où, arrivés, ils me virent transfigurés, c’est-à-dire, qu’il Me virent avec leurs yeux spirituels, tel que Je suis vraiment, étais et serai. » Ils me virent devant eux en tant que sublime Esprit en vêtement blanc, celui-ci symbolise la vérité, avec le visage rayonnant d’Amour. Ils virent deux puissants piliers de mon édifice doctrinal, qui avaient aplani mes voies, et facilité la mission : Moïse et Élie, avec qui je parlai . Cette vision qu’eurent ces trois disciples, devait leur montrer leur propre mission, car Pierre avait une mission semblable à celle reçue autrefois par Moïse, qui prépara le peuple hébreu à Ma venue en lui prescrivant les lois et les modes de vie ; car c’était un peuple plus accessible que tout autre à les accueillir. Jean était destiné à témoigner de Moi après la mort de mon corps, de la même manière qu’Élie avait témoigné de moi dans son incarnation suivante en tant que Jean-Baptiste, comme mon précurseur. En plus de cela, Jean, mon disciple préféré, était appelé, au moyen de la Révélation qu’il reçu vers la fin de sa vie, à montrer au monde, sa marche spirituelle jusqu’à la purification ; ainsi qu’à montrer que les lois physiques et morales établie par Moi pour Ma création, selon lesquelles tout ce qui est esprit et matière se développe et se perfectionne, doivent être respectées et non foulées aux pieds. A Moïse et à Élie, dans leur condition spirituelle, et à mes trois disciples, dans celle corporelle, fut accordé la grâce de me contempler dans toute ma gloire, et de me reconnaître pour celui, dont le grand royaume spirituel avait eu, les premiers comme combattants précurseurs, et les derniers comme devant être les combattants suivants. Ils me virent dans cette gloire qu’un cœur humain dans son enveloppe terrestre ne peut supporter que de brefs instants seulement. De semblables moments de lumineux enthousiasme sont donnés pour réveiller l’homme, le renforcer et le stimuler pour les heures où le menace quelque danger, ou bien quand le découragement commence à envahir son cœur. Le motif pour lequel j’imposais à mes disciples de ne pas parler de cet événement, avait sa raison en ce que les autres disciples auraient douté de cette vision, ou bien ne l’auraient pas comprise, étant donné que mes disciples n’avaient pas tous une égale capacité d’intelligence. Tel fut alors dans sa réalité le cours de cet acte solennel, qui se répète aussi présentement. Le peuple juif était entraîné dans l’erreur par les pharisiens les docteurs de la loi, de même qu’aujourd’hui, les prêtres, au lieu de ma pure doctrine, font pratiquer au peuple de vides cérémonies. L’esprit de mon Évangile, qui pourtant est si simple, n’est pas compris ; et encore, dans le meilleur des cas, on cherche à en accomplir tout au plus la lettre, en raison de l’incapacité à en dégager les correspondances. Il s’avère donc nécessaire que derechef se lèvent des hommes qui examinent ce que l’église enseigne aujourd’hui, et remettent cette doctrine dogmatique sur ses fondements d’origine, c’est-à-dire sur mes propres paroles. Si ceux-ci ne triomphes pas aussitôt, ni ne réussissent à convaincre tout le genre humain, cela n’empêche pas qu’ils sont destinés à répandre la semence. Si une partie seulement vient à tomber sur un bon terrain, ceci compensera l’autre partie qui s’est perdue. Il arrive à présent que quand quelqu’un qui m’est dévoué est seul dans sa chambrette, et s’abandonne à Moi dans la paix de son cœur, je l’entraîne avec Moi, très loin, au dessus du monde terrestre, et lui montre comme en un panorama immense, le glorieux avenir qui l’attend, à condition qu’il reste fidèle à Moi et à Ma doctrine. Moïse, avec la loi donnée au peuple hébreu, établit les principes fondamentaux indiscutable de la religion juive sur le concept du monothéisme ; et c’est ce principe fondamental qui rendit le peuple hébreu apte à ce que je m’incarnasse, l’idée du Dieu unique subsistant déjà en eux. Après lui, vinrent d’autres travailleurs, les prophètes, et parmi eux principalement Élie en son temps, et plus tard à nouveau le même sous l’enveloppe de Jean-Baptiste. Enfin, je vins moi-même, et je mis la main pour compléter ce qui encore y manquait, et pour porter le fruit à pleine maturité. La lumière de la vérité si longtemps étouffée, fait finalement sa route sur tous les fronts peu à peu ; tous les esprits pressentent quelque chose de plus élevé et de meilleur que ce qui leur fut offert jusqu’alors ; tous sentent le souffle spirituel, qui, bien que passant à travers le mondain, réveille les dormeurs . Moïse prépara autrefois le peuple hébreu, afin que je puisse mener à bon terme mon incarnation en son milieu ; Pierre en fit tout autant au moyen de l’église Chrétienne fondée par lui, pour préparer les hommes à ma seconde venue spirituelle ; mais les enthousiastes actuels, inspirés par ma récente parole, et ceux qui viendront encore, seront, comme autrefois mon disciple Jean, mes biens aimés et les témoins de mon amour et de ma grâce, au moyen desquels s’accomplit toujours le même processus de purification de ce qui est grossier et matériel. « Soyez bénis, vous qui restant fidèles à mon amour, et mettant en pratique mes paroles, les avez communiquées aussi aux autres, comme c’était mon désir. » Telle est la correspondance spirituelle de la transfiguration ; faites en sorte de pouvoir vous en rendre souvent co-participants, et de pouvoir être comptés parmi ceux qui, déposant tout ce qui est du monde, ont fait de Moi et de ma doctrine le but principal de leur vie et de leurs aspirations ; alors, dans des moments d’extases sublimes où la vie de l’Esprit se manifestera ouvertement, alors vous pourrez contempler en personne, transfiguré, celui qui, déjà depuis tant de temps vous envoie en si large mesure ses paroles de grâce, et qui voudrait vous avoir pour ses enfants.
AMEN !