« Or dans la quinzième année de l’empire de Tibère César .. »

Révélation de Jésus Christ reçue par Gottfried Mayerhofer

Sermon d’après Luc 3 | version texte | version audio

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Est déjà préparée depuis pas mal de temps cette introduction de mon actuelle venue en esprit ; car les hommes aujourd’hui, ensevelis dans la fange de l’égoïsme comme ils le sont, doivent être réveillés et avertis avec divers et regrettables événements, maladies, bouleversements sociaux et autres choses similaires, pour les amener à prêter finalement attention à ma voix, qui veut leur indiquer le chemin du retour au cœur du Père. Il est nécessaire que le genre humain, plongé dans le sommeil et dans la torpeur du monde, soit secoué de l’assoupissement spirituel, pour qu’il réfléchisse enfin à ce qu’il doit faire, et de quel côté il doit se tourner, car « LE TEMPS PRESSE »Actuellement, j’emploie les moyens qui avec une plus grande rapidité devront séparer les hommes de bonne volonté des indolents, des apathiques et des paresseux. Déjà, on tourne la roue de ma machine spirituelle ; elle soulève les âmes sourdes à toutes exhortations de faire retour à la vie simple de l’esprit, et qui rendent hommage seulement au monde avec ses joies éphémères. Autrefois Jean blâma sans retenue, la conduite d’Hérode ; présentement l’opinion générale des peuples blâme les ambitieux desseins de plus d’un dominateur. Il est vrai que plus d’un des actuels dominateurs, feraient emprisonner à plus d’un parmi le peuple, si la chose était possible, afin de leur freiner la langue et de leur chasser les pensées de la tête ; mais cela serait peine perdue aujourd’hui ; car le verbe, ce porteur spirituel de ma volonté, est de bien loin plus puissant que toute tyrannie et que toute armée. Lui, en tant qu’être immatériel, franchit les barrières du monde matériel, et en tant qu’esprit régit tout ; car : « je suis moi-même le verbe ( la parole ) ».
Beaucoup me suivraient, à condition qu’ils ne dussent pas abandonner leurs habitudes mondaines. Aujourd’hui, la majeure partie des hommes écoute ma parole, mais ils les raillent, s’estimant dans leur jugement mondain, beaucoup plus sages que ces autres pauvres avec leur langage du cœur. Viendra le jour où tout votre savoir terrestre ne suffira pas à vous donner une consolation, et bien plus, pas même un peu de paix ; vous accuserez de cruauté Dieu et votre sort, parce que le monde matériel vous repoussera de lui en se moquant de vous et celui spirituel ne voudra pas vous accueillir. Aujourd’hui, quand presque toutes les nobles qualités de la nature humaine ont déjà été menées au tombeau, et où l’égoïsme seul est resté à dominer avec toutes ses propriétés, aujourd’hui de nouveau résonne cet avertissement rendu sensible par les calamités de tout genre, afin que par la rigueur on puisse obtenir, ce que l’on ne put obtenir de la majeure partie des hommes, avec la douceur et le bon sens. Moi, en tant que Christ et Dieu en personne, je me soumis au baptême matériel visible de l’eau, pour vous indiquer de quelle façon vous deviez dans le temps actuel, avec spontanéité et humilité, vous soumettre à l’invisible baptême de mon esprit. Soyez doux et miséricordieux, comme l’est votre Père ; donnez et il vous sera donné ; pardonnez et il vous sera pardonné. Qui a des habits et des vivres plus qu’il en a besoin, en donne à ceux qui en sont privés; qui a quelque chose à prétendre de son prochain ne demande pas plus que ce qui lui appartient selon la justice. Ne vous laissez pas égarer par les splendeurs du monde avec ses richesses matérielles, vous devrez tout abandonner, et il ne vous restera pas d’autres biens que ceux que vous vous serez acquis avec le renoncement, l’abnégation et l’amour, c’est-à-dire les biens spirituels. Ne suivez pas ceux qui se jugent sages, seulement parce qu’ils savent très bien parler, alors qu’ils sont privés d’œuvres d’amour et de miséricorde ; suivez plutôt mes conseils, mes avertissements, alors vous serez « mes enfants » que je veux de nouveau façonner à mon image ; car avec votre action contre mon ordre saint, vous avez enlaidi tant extérieurement qu’intérieurement mon image en vous, de sorte qu’il n’est plus possible de la reconnaître. La forme extérieure du corps montre bien encore quelque lointaine trace de la primordiale beauté paradisiaque, mais l’âme, ce temple de mon étincelle divine, ce temple de l’esprit a depuis longtemps cessé d’être à mon image et l’harmonie entre mon esprit et son image en vous, doit être à nouveau rétablie.
Sachez de réformer en vous, l’homme intérieur spirituel, selon son modèle originel. Car dans toute la création, il n’y a pas d’image de moi-même plus grande et plus belle, ni plus ressemblante que ne l’est l’homme, quand il est parfait. Votre Père pourrait avec une rigueur et une fermeté inexorables vous récompenser, ou bien inexorablement vous punir ; mais qui au contraire ne désire rien d’autre que pardonner, semer l’amour et récolter l’amour. Maintenant c’est moi-même qui suis là, vous tendant la main en signe de paix, pour vous conduire à travers les tribulations qui viendront sur les hommes, afin de briser leur obstination. Ne repoussez pas la main que je vous offre ; tout bras est trop court, le mien seulement atteint quelle que soit la distance et rejoint le fugitif même au-delà de ces espaces. Là agit ma propre main, qui attire à elle celui qui aime, et elle le guide et le conduit et lui prépare une récompense, pour que mes hommes créés à mon image puissent être appelés mes enfants. Jean prêchait dans le désert, un lieu écarté et désolé, il n’offrait donc aucune distraction aux auditeurs ; maintenant, je prêche dans le désert de la vie matérielle, qui, grâce au raisonnement investigateur de l’homme, s’est faite la dépouille de tout ce qui devrait donner réconfort au cœur ; je m’efforce de planter en cette aride terre, la petite fleur de l’amour spirituel, qui ne pouvant tirer de la terre sa nourriture, doit l’attendre seulement du haut des cieux. Et maintenant, au milieu de ce désert vide de pensées et de sentiments nobles, de ce monde moderne intellectuel spéculatif, retentit à nouveau l’appel : « Réveillez vous » N’oubliez pas celui qui voudrait prendre demeure aussi dans chaque cœur humain ; rentrez en vous dans les replis les plus intimes de votre être, et là vous trouverez la source de la joie inépuisable, du réconfort et de l’amour qui ne diminue jamais, ce principe fondamental de toute chose créée et qui a vie ; et là vous trouverez celui qui comme créateur et Père ne demande aux êtres formés à son image autre chose que l’échange de ce sentiment que les parents demandent à leurs enfants, comme premier signe d’affinité spirituelle, c’est-à-dire l’amour pour celui à qui ils doivent leur existence. Tandis que vos faibles dominateurs terrestres veulent vous contraindre au respect et à l’obéissance, avec une multitude de lois juridiques, qui doivent être observées avec rigueur, Moi, je vous place libres dans la création, afin que vous puissiez choisir librement entre l’amour et la haine, entre la lumière et les ténèbres, entre la vie et la mort. Et le moment s’approche, où ce choix doit être fait définitivement. Assez souvent je vous ai rendu attentifs en disant : « Viendront des temps désastreux ». Les temps se feront tristes pour ceux qui, habitués aux mollesses de la vie sensuelle terrestre, devront subir les amertumes de la vie, non comme des remèdes, mais comme des moyens d’une fade destruction ; faites vous au contraire des bonnes œuvres et de l’amour, un bouclier contre toutes ces calamités. « Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ! »
AMEN !