2000 ans de Christianisme

 

Divers Éveillés durant la dispensation chrétienne :

 

Maître Eckhart :

« (1260 – 1328) est un théologien et philosophe dominicain, le premier des mystiques rhénans. L’enseignement spirituel de Maître Eckhart est formulé à partir d’une invitation au détachement de « tout ce qui n’est pas Dieu », selon une expression qu’il emploie souvent. Ce renoncement à toute possession est nécessaire pour l’union à Dieu, et pour la réception de Dieu dans le cœur du disciple. La réception de Dieu en l’âme du croyant — âme libérée, évidée de tout même de l’image de Dieu lui-même, rejoint le thème patristique classique (glosant sur Jean 14, 23) nommé « inhabitation trinitaire » : la Trinité descend dans le fond de l’âme (où l’intellect joue un grand rôle) avec toutes ses propriétés. Ainsi, rendu à nouveau semblable à Dieu, l’homme connaît une déification, nommée théosis dans la tradition grecque. Puisque Dieu est présent avec toutes ses qualités, l’engendrement éternel du Fils par le Père dans l’Esprit se produit désormais dans l’âme humaine. L’enfantement de Dieu dans l’âme, acmé de la vie chrétienne, est le fruit de la « divinisation » reçue de Dieu et par l’union à lui. » (Wikipédia)
Son œuvre principale : Les Sermons (extrait gratuit en pdf)

Rulman Merswin :

Au XIV siècle, riche banquier de Strasbourg, fait la rencontre d’un homme surnommé « l’Ami de Dieu de l’Oberland « , qui aurait été le fils d’un riche négociant. Après avoir mené une vie dissolue et mondaine, il aurait été amené par une vision à céder ses biens et à se vouer à de bonnes œuvres. En 1365, l’Ami de Dieu crée la communauté de l’Oberland. Il se rend en 1377 à Rome pour appeler le pape à réformer la chrétienté.
Son œuvre : Le livre des neuf rochers – dialogue avec Dieu. La 1ère partie, est une dénonciation et un jugement des dérives de l’église catholique. Quant à la 2ème partie, c’est un vrai trésor de profondes vérités spirituelles en avant garde de son époque.

Martin Luther :

(1483-1546) Vision reçue par Swedenborg sur sa situation dans le monde des esprits:
« Dès le premier instant, quand il arriva dans le monde spirituel, il fut un très-ardent propagateur et défenseur de ses dogmes, et son zèle pour eux s’accrut à mesure que s’accroissait la multitude (les adhérents et partisans venus de la Terre; il lui fut donné une Maison, telle que celle qu’il avait à Eisleben pendant sa vie dans le corps; et au milieu de cette maison il dressa un siège un peu élevé sur lequel il s’asseyait, et par une porte tenue ouverte il admettait ses auditeurs, et les disposait en rangs; il plaçait le plus près de lui ceux qui lui étaient le plus favorables, et après eux ceux qui étaient moins favorables, et alors il parlait sans s’interrompre, et parfois il permettait qu’on lui fit des questions, afin de pouvoir d’après quelque principe reprendre de nouveau le fil d’un discours terminé. D’après cette faveur générale il finit par s’imbiber de la Persuasion; dans le Monde spirituel la persuasion est d’une telle efficacité, que nul ne peut résister, ni parler contre ce qui est dit; mais comme c’était une sorte d’enchantement mis en usage par les anciens, il lui fut sérieusement interdit de parler dorénavant d’après cette Persuasion; et ensuite il enseigna comme auparavant d’après la Mémoire, et en même temps d’après l’Entendement: une pareille Persuasion, qui est une espèce d’enchantement, a sa source dans l’amour de soi, d’après lequel elle devient enfin telle, que quand quelqu’un contredit, elle attaque non-seulement le fond de la question, mais aussi la Personne elle-même. Ce fut là l’état de sa vie jusqu’au Jugement Dernier, qui a été fait dans le Monde Spirituel en 1757; mais un an après cette époque, il fut transféré de sa première Maison dans une autre, et en même temps dans un autre état; et comme il apprit que moi, qui suis dans le Monde naturel, je conversais avec ceux qui sont dans le Monde spirituel, il vint avec plusieurs autres vers moi; et, après quelques demandes et quelques réponses, il perçut que c’était aujourd’hui la fin de la précédente Église, et le commencement de la Nouvelle Église, sur laquelle a prophétisé Daniel, et qui a été prédite par le Seigneur Lui-Même dans les Évangélistes, et que cette Nouvelle Église est entendue par la Nouvelle Jérusalem dans l’Apocalypse, et par l’Évangile éternel qu’un Ange qui volait dans le milieu du Ciel annonça aux habitants de la Terre, XIV. 6; il fut fort indigné, et son indignation s’exhala en reproches; mais comme il perçut que le Nouveau Ciel, qui a été fait et qui se fait, s’augmentait de ceux qui reconnaissent le Seigneur seul pour Dieu du Ciel et de la Terre, selon les paroles du Seigneur Lui-Même, – Matth. XXVIII. 18, – et qu’il remarqua que les Assemblées de ceux qui se réunissaient chaque jour près de lui diminuaient, il cessa de faire des reproches, et alors il s’approcha plus près de moi, et commença à converser avec moi plus familièrement; et après qu’il fut convaincu qu’il avait tiré, non pas de la Parole mais de la propre intelligence, le principal Dogme sur la Justification par la foi seule, il se laissa instruire sur le Seigneur, sur la Charité, sur la vraie Foi, sur le Libre Arbitre et enfin sur la Rédemption, et cela uniquement d’après la Parole; enfin après conviction il commença à donner son appui aux Vérités sur lesquelles la Nouvelle Église est établie, et ensuite à se confirmer de plus en plus lui-même dans ces Vérités; pendant ce temps il était chez moi chaque jour, et alors toutes les fois qu’il rassemblait ces Vérités, il se mettait à rire de ses précédents Dogmes comme de choses qui étaient diamétralement opposées à la Parole; et je l’ai entendu dire: « Qu’on ne soit pas surpris de ce que je me suis emparé de la Foi seule justifiante, et ai privé la Charité de son essence spirituelle, et de ce que j’ai aussi enlevé aux hommes tout Libre Arbitre dans les choses spirituelles, et admis plusieurs autres choses qui dépendent de la foi seule, quand une fois elle a été reçue, comme les anneaux dépendent d’une chaîne, puisque mon but était d’être entièrement séparé des Catholiques-Romains, but que je n’ai pas pu atteindre ni obtenir autrement; je ne suis donc pas étonné de m’être égaré, mais je m’étonne qu’un seul homme en radotant ait pu produire tant de radoteurs. » Et il regardait de côté quelques Écrivains dogmatiques de son temps, d’une grande renommée, fidèles sectateurs de sa doctrine, leur reprochant ainsi de n’avoir pas vu dans l’Écriture Sainte les oppositions qui cependant sont saillantes. Il m’a été dit par des Anges examinateurs que ce Chef est dans un État de conversion, plus que beaucoup d’autres qui se sont confirmés dans la Justification par la foi seule, parce que dans sa jeunesse, avant d’entreprendre la Réforme, il s’était imbu du Dogme de la prééminence de la Charité; c’est aussi pour cela qu’il a donné de si bons enseignements sur la Charité tant dans ses Écrits que dans ses Sermons; de là il est résulté que la foi de la justification chez lui a été implantée dans son homme Externe naturel, mais n’a pas été enracinée dans son homme Interne spirituel. Il en est tout autrement de ceux qui, dans leur jeunesse, se confirment contre la spiritualité de la Charité; ce qui arrive aussi de soi-même, quand la justification par la foi seule est affermie par les confirmations. J’ai conversé avec le Prince de Saxe, avec lequel Luther avait vécu dans le Monde; ce Prince m’a raconté qu’il avait souvent blâmé Luther, surtout d’avoir séparé la Charité d’avec la Foi, et d’avoir déclaré celle-ci salvifique et non l’autre, tandis que non-seulement l’Écriture Sainte conjoint ces deux Moyens universaux du salut, mais que même Paul préfère la Charité à la Foi, en disant, qu’il y a trois choses, la Foi, l’Espérance et la Charité, et que des trois la plus grande est la Charité, – l Cor. XIII, 13; – mais que Luther avait chaque fois répondu qu’il ne pouvait pas faire autrement à cause des Catholiques-Romains. Ce Prince est parmi les heureux. »

Thérèse d’Avila :

« (1515-1582) religieuse espagnole. Profondément mystique, elle laisse des écrits sur son expérience spirituelle qui la font considérer comme une figure majeure de la spiritualité chrétienne. » (wikipédia) Il est parlé d’elle dans la Nouvelle Parole, dans le livre Soleil Spirituel de Jacob Lorber : « Il est bien vrai que Thérèse a fondé sur la Terre cet ordre; cependant, en son temps, et dans sa règle, sa base fondamentale était le véritable amour du prochain, et l’activité dans l’amour le premier précepte de l’ordre, de même que la nécessaire pureté de cœur; c’est cette règle que Thérèse introduisit aussi dans l’Ordre fondé par elle. Cet ordre, sous ces conditions, était même agréable à Dieu ». Puis voici un extrait d’un événement dans le monde des esprits avec sa présence:  » Et le Seigneur lui dit: « Regarde ici, Ma chère sœur Thérèse; Je veux qu’elle reste avec toi, et t’aide à détruire ton couvent. Et vous voyez, avec tout son amour, Thérèse relève la prieure, la ramène en arrière, et lui indique les vraies voies du Seigneur. »
Parmi ses écrits, son ouvrage majeur: « le château intérieur » , décrit son expérience de régénération de l’âme, de la vie intérieure.

Jacob Boehme :

« Pendant qu’il était en apprentissage, son maître et sa maîtresse étant absents pour le moment, un étranger vêtu très simplement mais ayant une belle figure et un aspect vénérable, entra dans la boutique, et prenant une paire de souliers, demanda à l’acheter. Le jeune homme ne se croyant pas en état de taxer ces souliers, refusa de les vendre; mais l’étranger insistant, II les lui fît un prix excessif, espérant par là se mettre à l’abri de tout reproche de la part de son maître, ou dégoûter l’acheteur. Celui-ci donna le prix demandé, prit les souliers, et sortit. Il s’arrêta à quelques pas de la maison, et là d’une voix haute et ferme, il dit: Jacob, Jacob, viens ici. Le jeune homme fut d’abord surpris et effrayé d’entendre cet étranger qui lui était tout-à-fait inconnu, l’appeler ainsi par son nom de baptême; mais s’étant remis, il alla à lui. L’étranger d’un air sérieux, mais amical, porta les yeux sur les siens, les fixa avec un regard étincelant de feu, le prit par la main droite, et lui dit : Jacob, tu es peu de chose; mais tu seras grand, et tu deviendras un autre homme, tellement que tu seras pour le monde un objet d’étonnement. C’est pourquoi sois pieux, crains Dieu et révère sa parole; surtout lis soigneusement les écritures saintes dans lesquelles tu trouveras des consolations et des instructions, car tu auras beaucoup à souffrir; tu auras à supporter la pauvreté, la misère, et des persécutions; mais sois courageux et persévérant, car Dieu t’aime et t’est propice. Sur cela l’étranger lui serra la main, le fixa encore avec des yeux perçants et s’en alla, sans qu’il y ait d’indices qu’ils se soient jamais revus. Depuis cette époque, Jacob Boehme reçut naturellement, dans plusieurs circonstances, différents développements qui lui ouvrirent l’intelligence sur les diverses matières , dont il a traité dans ses écrits. » Et effectivement, il aborde tout simplement les sujets plus profonds comme l’être de Dieu avant toute création spirituelle, comment cela s’est déroulé. Mais il faut plusieurs lectures pour digérer la profondeur. Ci-dessous, quelques-unes de ces œuvres en français : 

Aurore NaissantePDF
De l’incarnation de Jésus ChristPDF
Quarante questionsPDF
Mysterium Magnum 1PDF
Mysterium Magnum 2PDF
Clef ou Explication des divers pointsPDF
De la triple vie de l’hommePDF
Six pointsPDF
Le chemin pour aller à ChristPDF
De la signature des chosesPDF
Des trois principes de l’essence divinePDF

Jean Tennhardt :

né le 2 juin 1661 (Saxe) et mort le 12 septembre 1720 à Kassel était un visionnaire inspiré . Son « expérience de vocation », dont il est lui-même daté en 1704, a par la suite mené à la fixation écrite complète de ses nouvelles révélations visionnaires en tant que « chœur » de « diktats » divins, dans des traités et des lettres. Sa critique de l’orthodoxie prédominante se révèle brutale. La critique du centre d’ enseignement orthodoxe par Tennhard incluait des contenus tels que le baptême des enfants, le rejet de la présence réelle du Christ dans la Cène du Seigneur et le rejet de la justification  » dans la foi seule  » (en faveur de la pratique ascétique et ensuite de l’ouverture à la « parole intérieure de Dieu »).  Visions de Jean Tennhardt

Malgré plusieurs modifications ultérieures, ce livre témoigne toujours qu’il n’y a qu’un seul Dieu, venu sur la Terre en tant que Jésus Christ (Alma 11: 26-33; Alma 18: 26-28; Mosiah 15: 1-9; etc…). Dans cet ouvrage, il est décrit la vie matérielle et spirituelle de différentes vagues d’émigrations de juifs sur le continent américain, des centaines d’années avant l’incarnation du Seigneur. Cela leur a permis notamment de mieux connaître Dieu en comparaison de ceux de Jérusalem ( principalement à cause d’idolâtries ).
Des idées non inspirées de Dieu sont apparues, allant jusqu’à prétendre avoir reçu des révélations de Dieu sur le mariage céleste polygamique, la première vision (dans la forêt, il aurait vu Jésus et Dieu le Père) etc… Les livres Doctrine & Alliances et Perle de grand prix sont un recueil de révélations, certaines véridiques (souvent voilées par le sens extérieur, le sens littéral) et d’autres provenant de l’interprétation et de la vision des choses selon Joseph Smith lui-même et d’esprits trompeurs. Mais il est possible de discerner le vrai du faux par la Nouvelle Parole.

Léopold Engel

( 1858 – 1931 ), un ancien adepte de Jacob Lorber, eut également la faculté de percevoir la voix intérieure du Père. 

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Vision sur une ancienne planète de notre galaxie, ses habitants et la cause de sa fin.

 
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– C’est également lui qui fut missionné par le Père pour terminer l’œuvre du Grand Évangile de Jean, avec le dernier tome ( n°11 ) non disponible en pdf mais peut être commandé sur internet 

Maria Valtorta :

(1897-1961) « Clouée au lit depuis de nombreuses années déjà, elle reçoit, au plus sombre de la 2ème guerre mondiale, la vision complète des scènes de l’Évangile. Cette vie de Jésus, étonnante de précisions, a été lue, à titre personnel, par trois Papes, des théologiens et biblistes et rencontre un succès populaire ininterrompu depuis 60 ans. Écrites sans aucunes ratures, les milliers de pages manuscrites relatent, dans un style vivant et passionnant, les actes et les enseignements de Jésus au cours de ses trois années de vie publique, et les scènes de son enfance. » source et œuvre complète : http://www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/Oeuvre.htm
Ce sont des révélations préparatoires. Pour les plus hautes vérités spirituelles, voir la rubrique La Nouvelle Parole.

Révélations reçues au Mexique :

Jusqu’en 1950, de nombreuses instructions divines ont été compilées puis résumées dans l’ouvrage « Le Troisième Testament ». A noter néanmoins quelques confusions sur la réincarnation multiple sur cette Terre comme principe de base et sur Marie (voir la Nouvelle Parole).

Le-Troisieme-Testament

D’autres noms sont évoqués, dans la Nouvelle Parole, comme :

  • Jan Hus
  • Jean de la croix
  • Jean de dieu
  • François d’Assise
  • Jean Tauler
  • Thomas de kempis

 

Le cérémonial religieux et les édifications de temples ou d’églises :

 

Extrait des Signes des temps (Gottfried Mayerhofer) :

Par conséquent, avant de nous engager dans les détails de chaque culte, nous devons accepter la religion, c’est-à-dire ce qu’elle est, accepter l’enseignement de Moi et de Ma Création matérielle et spirituelle comme nécessaire recherché et désiré par les hommes, et de là doit également résulter la raison pour laquelle Je suis venu sur Terre un jour et ce que J’y ai établi ou fondé, et quelle est la relation entre les cultes religieux existants et futurs. Déjà depuis la création du premier homme jusqu’à votre époque, dans la plupart d’entre eux est toujours restée cette importante impulsion essentielle, du moins chez les meilleurs hommes, telle que de déduire de ce qui dans la nature visible et des lois qui ici et là ont été découvertes, il existait et acceptait aussi un Législateur, et précisément Un en dehors de la sphère visible de l’homme ; en d’autres termes, on se sentait poussé presque partout à reconnaître un Être suprême. Qu’un tel Être, selon la démarche culturelle des hommes, s’est vu attribuer des caractéristiques différentes selon les peuples, et que certains peuples ne se sont pas contentés d’un seul Dieu mais de deux, voire plus, et qu’ils ont fini par en inventer d’innombrables, l’histoire des peuples païens il y a longtemps, et maintenant ils sont encore ici et là, et dans le culte spirituel de certains peuples arriérés. Dès qu’il fut admis qu’il existait un ou plusieurs êtres supérieurs, l’étape suivante se présenta à la lumière du jour, voulant rendre ces dieux propices à l’individu ou à des peuples entiers. À cette fin, des maisons ont été construites pour leur vénération, et comme il n’y avait que des prières et des prières avec des chants, des mots et des sacrifices, on croyait aussi que ce Dieu ou les dieux se divertissaient alors avec une préférence particulière dans ces maisons, où ils écoutaient volontiers toutes les prières des hommes qui leur demandaient de l’aide. Mais pour qu’un tel Dieu ne change pas d’avis et quitte peut-être ce lieu à cause de prières et de louanges individuelles, il devait alors employer des personnes qui n’avaient rien d’autre à faire dans leur vie que de se consacrer à Dieu seul, et de louer et glorifier continuellement et de lui offrir des sacrifices, afin de l’inciter à exaucer leurs supplications et à ne pas abandonner le lieu d’habitation qui lui était destiné. C’est ainsi qu’est né le cérémonial permanent du culte divin et religieux. Les personnes qui se consacraient à ce service devaient bien sûr être nourries et soutenues par le reste du peuple, car en raison du service permanent de Dieu envers les autres, elles n’auraient pas le temps d’exercer des occupations mondaines. La conséquence en était la formation d’une certaine caste, qui introduisait bien certaines lois (mais la plupart du temps ne faisait que prétendre pour les non-prêtres, qui devaient croire qu’ils se consacraient à de nombreux devoirs difficiles, alors qu’ils savaient surtout de quoi il s’agissait avec leur dieu et ses lois), et s’y conformait en essayant d’augmenter leur influence et leur pouvoir, afin qu’ils puissent vivre confortablement (et collectionner des trésors). En général, c’était le principe de tout culte religieux et des tendances de tout clergé. On peut lire dans toutes les histoires de chaque nation le chemin parcouru jusqu’à la débauche, l’atrocité et la grande absurdité des coutumes. Mais comme avec la Création de l’homme j’avais des idées complètement différentes de celles des hommes avec eux-mêmes, je ne pouvais pas rester un spectateur silencieux des ravages de l’esprit humain, et ici et là j’éveillais des hommes qui, par l’initiation aux secrets de la nature ou même en observant même un peu plus clairement par la découverte du monde spirituel que le reste des masses, par de sages lois et conseils maintenaient alors le fanatisme religieux dans des limites, ou forçaient les hommes à penser à quelque chose de plus élevé. Ainsi les Indiens et tous les peuples d’Asie avaient leurs sages et leurs sorciers, et les peuples d’Afrique et d’Europe leurs devins et leurs prophètes, auxquels ils prêtaient la plus grande partie de leur foi. De cette façon, J’ai aussi préparé un peuple particulier à servir un jour Mon grand dessein ; c’était le peuple juif qui, avec toutes ses erreurs et ses vices, était néanmoins le seul qui, pour Ma future mission, avait les meilleures bases dans son culte religieux et sa confession de foi. Ainsi vint le temps de Ma descente sur votre Terre. La religion, telle que la possédaient les Juifs, était celle qui se transformait le plus facilement en celle que je voulais apporter à Mes enfants, et elle consistait seulement en ceci : que tout ce qui possédait la religion juive comme dogme de base, ne devait pas être accepté littéralement comme c’était le cas des Juifs à l’époque, mais devait être étudié selon un sens spirituel, et vivre ensuite en conséquence. Ce que J’ai fait à cette époque, en tant que travailleur durant Ma vie terrestre du début à la fin de Ma mission, vous le savez, et Je n’ai qu’à vous répéter que Mon seul but était de libérer l’homme des chaînes spirituelles, et ainsi de montrer le vrai sens de l’essence religieuse. C’est à cette époque que j’ai expliqué les nombreuses lois et les cas possibles de transgression ou de péchés conséquents, parce que tout leur système religieux, bien que composé de dix commandements et de nombreux ordres, était néanmoins vraiment limité à deux seulement, parce que j’avais établi ce principe : plus une religion a de lois, plus elles sont transgressées ! Je voulais libérer l’homme de toutes les autres chaînes et ne le ramener qu’à lui-même, et mettre cette phrase dans son cœur si possible : agis toujours de telle sorte que tu n’aies pas à te mépriser ! Lorsque Mes Apôtres, en tant que premiers diffuseurs de Mes enseignements, après Mon départ de cette Terre, ont converti les hommes un peu à la fois et les ont unis en communauté, une sorte de culte s’est bientôt instauré sur les conseils de Mes Apôtres, mais de nature plus patriarcale, où, certains jours, les anciens d’une congrégation renforçaient les croyants par des paroles instructives dans leur connaissance et leur foi, et ils tenaient ainsi des réunions qui n’avaient d’autre but que de ne pas laisser refroidir l’harmonie entre les membres de la congrégation et l’amour pour moi, comme Jésus et Dieu. Mais même ce culte n’est pas resté ce qu’il était au début ; il a dû lui aussi être la proie de l’ambition et de l’avidité des plaisirs des individus, et c’est ainsi que, de siècle en siècle, est née une telle manipulation papale et cléricale qui, avec ses adeptes, apportait peu de bien aux hommes, et n’avait certainement à leurs yeux que le contraire, jusqu’à ce que moi, fatigué de la longue attente, je décide de mettre fin à tout excès, de sorte que vous êtes maintenant déjà au début de cette fin.
Déjà devant de nombreux croyants de l’Église catholique, il semblait dommage que le clergé se comporte avec sa bourse et sa conscience, et de là, entre guerres sanglantes et sacrifices, s’est formé le protestantisme, auquel un grand nombre d’hommes prêtent désormais allégeance. Au début, le protestantisme n’avait pour but que d’éradiquer les excès et les ravages du culte catholique et de ramener tout l’édifice religieux sur une base rationnelle. Après que le sacerdoce catholique, certainement à partir de la Bible et du Nouveau Testament, ait créé toutes ses cérémonies et toute l’essence de la foi, mais uniquement dans un but égoïste, les protestants ont voulu à nouveau établir dans sa loi ancienne la seule vraie parole de Dieu provenant d’inspirations enthousiastes et des apôtres. Ce que les protestants ont réalisé avec cela est également très louable en soi ; ils ont rendu aux gens leur liberté de pensée, ils ont expliqué la Bible dans la mesure où elle peut et doit également avoir une influence dans la vie pratique, seulement eux aussi sont tombés dans les mêmes erreurs que les catholiques. En d’autres termes, ils ont pris la Bible au pied de la lettre, devenant intolérants envers tous ceux qui ne voulaient pas l’accepter de cette façon, croyant qu’ils étaient les seuls à la comprendre ; en fait, ils ont rongé plus que les catholiques l’écorce de l’arbre de vie. Ici, ils ont tous deux tort : les seconds (les catholiques) mettent la Bible presque entièrement de côté et enseignent selon les textes qu’ils préconisent ; les autres ne veulent rien savoir et ne croient rien des autres livres, croyant que toute la béatitude réside dans le fait de s’accrocher directement à la lettre morte. Et donc tous les deux sont loin de moi, parce qu’ils ressentent tous les deux l’extérieur pour l’intérieur. C’est précisément pour cette raison que j’ai éveillé des visionnaires (et des auditeurs) comme de nouveaux prophètes, mais en vérité selon un autre sens qu’autrefois ; des visionnaires qui doivent rendre aux hommes Ma parole inoubliable. Et afin qu’aucun homme ne puisse contrefaire ici, je communique moi-même maintenant à mes scribes ce que je veux être cru et exécuté par des hommes. Laissons donc le catholicisme et le protestantisme traverser leur crise spirituelle ; au second le retour sera plus facile qu’au premier, mais il sera de toute façon difficile, là où le pédantisme est à la première place. Néanmoins, je vais commencer ce qui est juste, pour rassembler à nouveau Ma brebis perdue sous un seul Berger, qu’il soit catholique ou protestant. Celui qui accueille Ma parole directe dans son cœur, ce qui est certainement assez simple (s’il a perçu une fois son influence bénéfique), ne protestera certainement plus contre son acceptation ! Je vous ai donc expliqué cette question, et Je vais bientôt en mettre davantage dans la Lumière claire, afin que vous puissiez devenir libres dans votre jugement et, en conformité avec Mes enfants, être capables de distinguer le vrai du faux ! – Amen !

Révélation de Jésus Christ reçue par Bertha Dudde | Édifices d’églises | 15 novembre 1955 :

Il ne correspond pas à Ma Volonté que soient érigés des édifices pleins de faste et de splendeur, dans un temps où il est particulièrement nécessaire que les yeux des hommes soient tournés vers l’intérieur, qu’ils ne soient pas tournés vers des choses qui appartiennent encore au monde et qui ne sont pas adaptées pour conquérir Mon Royaume avec son Pouvoir et Sa Magnificence. Tout ce qui attire vos yeux, tout ce qui touchent les sens de l’homme, l’empêche au travers de l’auto-considération d’entrer silencieusement dans son intérieur, chose qui pour les hommes est absolument nécessaire, parce que vous vous trouvez peu avant la fin. Et Je dois toujours de nouveau vous rappeler à l’esprit Mes Paroles : «Mon Royaume n’est pas de ce monde». Pourquoi croyez-vous devoir M’honorer à travers des édifices fastueux, pourquoi donnez-vous tant d’importance à l’extérieur, au lieu d’affronter avec plus de ferveur le travail sur votre âme ? Vous les hommes ne comprenez pas encore que Je ne Me trouve pas à la place où vous voulez Me mettre. Vous tous avez la possibilité de Me permettre d’Être Présent en vous. Vous tous avez en vous le lieu où Je veux être. Je Suis près de chacun de vous selon comment vous Me voulez. Et chacun a le pouvoir de M’attirer à lui, si seulement il accomplit Mon unique demande, s’il forme son cœur à l’amour. Parce que, «celui qui reste dans l’amour reste en Moi et Moi en lui !» Seulement l’amour vous assure Ma Présence, mais Je ne peux jamais être là où vous Me cherchez, lorsque votre cœur n’est pas enflammé d’amour. Et donc il est idiot de vouloir M’édifier des maisons qui ne servent pas à autre chose qu’à rassembler temporairement les hommes qui vivent avec des concepts faux. Ils peuvent parler avec Moi à chaque instant dans le cœur et dans tous les lieux, et pour cela ils n’ont pas besoin de salle de réunions d’une telle espèce, où il est offert à l’œil ce qui exclut tout recueillement intérieur. Partout où à vous les hommes il est transmis Ma Parole, où vous pouvez écouter des prédicateurs, où votre cœur languit, là Je Suis et Je parle Moi-même au moyen des annonceurs de Ma Parole aux hommes qui veulent M’entendre. Parce qu’entendre Ma Parole est la seule chose importante pour vous les hommes qui vous vous trouvez près de la fin, et malgré cela encore infiniment loin de Moi. Seulement ce qui est approprié pour réveiller l’âme de son sommeil, trouve Mon Assentiment et Ma Bénédiction. Mais comment votre âme pourrait-elle se réveiller à la vie au travers de manifestations extérieures, au travers du faste et de la splendeur mondaine, à travers une jouissance constante pour les yeux et les oreilles, à travers tout ce qui touche les sens extérieurs des hommes, mais qui ne peut pas donner la vie à l’âme ? Elle peut se réveiller et guérir seulement à travers l’amour, et donc l’amour doit être préposé partout. L’amour doit être prêché et exercé, chose pour laquelle il vous est toujours offert l’occasion. Parce qu’une âme vers laquelle est tourné l’amour trouve d’abord la voie vers Moi, vu que l’amour réveille l’amour en retour. Donc faites le bien à votre prochain, adoucissez sa misère, cherchez à l’aider de toutes les façons, vous devez assister votre prochain spirituellement et physiquement et lui apporter ce qui lui manque, mais ne pas ériger des choses mortes, dont la production ne correspond pas à Ma Volonté, parce que la misère sur la Terre est si grande qu’en vérité il Me serait plus complaisant que cette misère soit adoucie. Que croyez-vous Me faire avec vos édifices fastueux ? Tous les trésors du monde sont de toute façon Ma Propriété, cependant ils ont d’urgence besoin de la Libération des chaînes de Mon adversaire. Mais vous les liez encore plus fort, vous voulez avec cela construire des édifices d’une durée éternelle, et vous croyez Me faire honneur avec cela ? Et si Mon Amour n’avait pas de la Miséricorde avec ce spirituel non libéré, alors ses tourments seraient prolongés incommensurablement seulement du fait de la volonté des hommes, à travers la volonté de ces hommes qui n’ont pas encore compris le sens de la Vie, qui cependant s’arrogent d’être des guides spirituels pour les hommes. Vous vous trouvez peu avant la fin, et donc Mes Paroles sonnent outre mesure en tant qu’Avertissement et Mises en garde. Parce que vous promouvez et stimulez de tels édifices fastueux, vous contribuez à tenir d’innombrables âmes dans leur sommeil de mort, seulement Ma Parole est vivante, parce que celle-ci enseigne l’amour et peut le réveiller. L’amour doit être prêché et exercé, cela est la chose la plus importante, et vous tous vous saurez où sont nécessaire des actions d’amour, parce que vous voyez partout la misère et le besoin qui doivent être enlevés avant que Je puisse bénir votre action. Amen »

Révélation de Jésus Christ reçue par Gottfried Mayerhofer :

« Le peuple juif était entraîné dans l’erreur par les pharisiens les docteurs de la loi, de même qu’aujourd’hui, les prêtres, au lieu de ma pure doctrine, font pratiquer au peuple de vides cérémonies. L’esprit de mon Évangile, qui pourtant est si simple, n’est pas compris ; et encore, dans le meilleur des cas, on cherche à en accomplir tout au plus la lettre, en raison de l’incapacité à en dégager les correspondances. Il s’avère donc nécessaire que derechef se lèvent des hommes qui examinent ce que l’église enseigne aujourd’hui, et remettent cette doctrine dogmatique sur ses fondements d’origine, c’est-à-dire sur mes propres paroles. Si ceux-ci ne triomphes pas aussitôt, ni ne réussissent à convaincre tout le genre humain, cela n’empêche pas qu’ils sont destinés à répandre la semence. Si une partie seulement vient à tomber sur un bon terrain, ceci compensera l’autre partie qui s’est perdue. Il arrive à présent que quand quelqu’un qui m’est dévoué est seul dans sa chambrette, et s’abandonne à Moi dans la paix de son cœur, je l’entraîne avec Moi, très loin, au dessus du monde terrestre, et lui montre comme en un panorama immense, le glorieux avenir qui l’attend, à condition qu’il reste fidèle à Moi et à Ma doctrine. Moïse, avec la loi donnée au peuple hébreu, établit les principes fondamentaux indiscutable de la religion juive sur le concept du monothéisme ; et c’est ce principe fondamental qui rendit le peuple hébreu apte à ce que je m’incarnasse, l’idée du Dieu unique subsistant déjà en eux. Après lui, vinrent d’autres travailleurs, les prophètes, et parmi eux principalement Élie en son temps, et plus tard à nouveau le même sous l’enveloppe de Jean-Baptiste. Enfin, je vins moi-même, et je mis la main pour compléter ce qui encore y manquait, et pour porter le fruit à pleine maturité. La lumière de la vérité si longtemps étouffée, fait finalement sa route sur tous les fronts peu à peu ; tous les esprits pressentent quelque chose de plus élevé et de meilleur que ce qui leur fut offert jusqu’alors ; tous sentent le souffle spirituel, qui, bien que passant à travers le mondain, réveille les dormeurs . Moïse prépara autrefois le peuple hébreu, afin que je puisse mener à bon terme mon incarnation en son milieu ; Pierre en fit tout autant au moyen de l’église Chrétienne fondée par lui, pour préparer les hommes à ma seconde venue spirituelle ; mais les enthousiastes actuels, inspirés par ma récente parole, et ceux qui viendront encore, seront, comme autrefois mon disciple Jean, mes biens aimés et les témoins de mon amour et de ma grâce, au moyen desquels s’accomplit toujours le même processus de purification de ce qui est grossier et matériel. Soyez bénis, vous qui restant fidèles à mon amour, et mettant en pratique mes paroles, les avez communiquées aussi aux autres, comme c’était mon désir. »

 

Le documentaire « 2000 ans de Christianisme » :

 

Ce documentaire est très intéressant car il met bien en scène ce qui a notamment été développé dans ce site. Ainsi, tout comme une personne mûrit à travers les expériences de la vie, il en est de même avec l’humanité, et en l’occurrence avec le Christianisme sous la nécessaire garde de la Providence. Plus d’infos dans la rubrique Jésus Christ. Il est conseillé de suivre la chronologie du documentaire ( en 13 vidéos ) pour en percevoir sa valeur : l’amour que l’on porte pour la recherche, la quête de la Vérité.

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