« De la bonne graine et de l’ivraie »

Révélation de Jésus Christ reçue par Gottfried Mayerhofer

Sermon d’après Matthieu XII | version texte | version audio

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– L’histoire de la création à travers les paraboles –
Les paraboles de ce chapitre contiennent l’histoire de Ma Doctrine, de même que l’histoire entière de Ma Création, du commencement à la fin. Et comme cette Divine Parole en s’élevant progressivement trouve son expression en de nombreux millions de millions de mondes, de même que chaque homme, selon les particularités innées de chacun et selon leur position par rapport à Ma Parole, doivent aussi se développer de manière différente. Je répands continuellement une bonne semence pour améliorer les hommes avec la Parole et avec l’action ; mais cette semence ne porte de fruit que dans des cas particuliers, parce que ce qui est du monde s’y entremêle avec ses attraits en guise d’ivraie ; cependant je laisse que tout deux croissent ensemble jusqu’au moment de la récolte, là où la balle sera séparée du froment, de sorte que les bons êtres spirituels recevront la récompense dû, tandis que les méchants, c’est-à-dire, les non encore mûrs devront refaire le long chemin de la matière tant qu’ils ne se seront pas délivrés totalement de toute impureté, pour pouvoir ensuite se fondre dans le pur son spirituel, dans l’harmonie de Mes cieux. Vous voyez, depuis la chute de Lucifer, dans toute la Création, le bon, le gracieux et le spirituel sont en opposition avec le mauvais, le grossier et le matérialiste mondain. Le grand nombre d’esprits qui tombèrent avec Lucifer, et qui se sont condensés et endurcis de ce fait, vinrent à former la matière et restèrent liés à elle, en donnant aux divers mondes dont ils vivifient la matière, leur particulière empreinte, selon que ces esprits possédaient à l’origine un plus grand ou un moindre degré d’amour, celui possédé par eux antérieurement avec toute les propriétés dépendant de ce dernier, et en conséquence de cela ils étaient spirituellement plus légers ou plus pesants. Au cours de Mon pèlerinage terrestre Je n’enseignai rien de nouveau, mais simplement ce que depuis le commencement j’avais déjà enseigné à Mes enfants, à savoir : « Quels doivent être leurs aspirations et leur but, et quelles sont les lois qui constituent la base de Mon Royaume spirituel. »
L’homme a le devoir de spiritualiser son propre moi matériel, bas et sensuel, avec la pleine conscience de ses actes, moyennant des sacrifices souvent douloureux, jusqu’à ce que son extérieur puisse arriver à s’harmoniser avec son propre esprit intérieur, et il se rend ainsi apte à être accueilli dans Mon Royaume d’Amour. Comme infiniment divers sont les mondes dans Ma Grande Création, où avec leur grande variété ils expriment essentiellement les différentes façon de concevoir la divine vérité, tout aussi divers dans la façon de comprendre la vérité avec ses nuances variées et infinies, sont à leur tour les hommes pris chacun individuellement comme un petit monde ; et cependant, eux tous un jour se trouveront réunis en un seul Royaume spirituel avec une seule et unique vérité, dans la reconnaissance de la loi fondamentale d’amour ; et ainsi, les uns par une route plus longue et les autres par une plus courte, mais toujours dans l’ultime parcours, par la route de l’amour, tant les hommes que les mondes, se trouveront réunis ensemble dans un sentiment unique. La manière différente de concevoir Ma doctrine, dérive de la libre volonté de l’homme ; celui-ci, placé comme il est entre deux tendances avec des principes opposés, c’est-à-dire, celui matériel et celui spirituel, peut et pouvait concevoir Ma doctrine de manière différente, selon la mise en train particulière de l’âme elle-même, et par suite d’une façon plus ou moins conforme à la vérité elle-même, et ainsi en résultèrent les diversités de vues. La Création entière fournit la preuve que Je n’ai donné que des lois d’Amour, et cela en deux uniques préceptes, dont l’un contient l’autre et doit le compléter. Plus l’amour est matériel, d’autant plus il devient limité, n’ayant de visée que soi-même et la conservation de son propre domaine matériel ; plus il est spirituel, d’autant plus au contraire il s’étend et s’approche de l’amour Divin. La prédominance de l’amour matériel a pour conséquence le progrès matériel, mais dans le même temps un déclin des valeurs du spirituel ; tandis que la prédominance de l’amour spirituel conditionne le développement vers le bien-être et respectivement élève vers la dignité et le développement de l’homme spirituel.
La liberté de volonté de tout esprit créé rendit possible à celui-ci le choix de ce qui pour lui-même est indigne, c’est-à-dire pour lui, le mal ; de là dérive la présence de l’ivraie parmi le froment ; cette séparation du mauvais du bon et du mal du bien, a lieu souvent seulement vers la fin de la vie terrestre, quand l’esprit arrive finalement à reconnaître de combien il s’est écarté de son vrai but ; au moment où dans l’autre monde, il doit ensuite recommencer la lutte en allant de l’intérieur vers l’extérieur sous d’autres conditions, avec moins de moyens et de plus grands obstacles ; cette lutte que l’on estime communément terminée avec la délivrance du corps matériel. Ce que la mort corporelle devrait être pour tout le genre humain, c’est ceci : La cessation de la domination de la matière sur l’esprit humain, ou bien la fin de toute tentation du monde, période qui devrait arriver encore avant Mon retour, car, à partir de là, commencera ensuite le Royaume Spirituel sur cette Terre.
Mes moissonneurs sont depuis longtemps à l’œuvre ; parce que la majorité des hommes se sont, de leur libre volonté, éloignés du bien, au point d’avoir effectivement réduit leur cœur à un bloc de pierre qui, en fait, ne peut plus accueillir aucune bonne impression, car sur sa dure surface tout glisse au loin. Il y en a beaucoup qui ont des oreilles mais n’entendent pas le vent spirituel qui souffle à travers toute la Création, et qui ont des yeux mais ne font pas attention et n’aperçoivent rien de la lumière spirituelle qui de Mon Royaume éternel des esprits commence à éclairer peu à peu tous les coins de votre ténébreuse terre, afin que lorsque Je viendrai comme Roi de lumière, il n’y ait plus ni ombre ni ténèbres. Tenez vous donc éloignés de ces pseudo-philosophes et savants, dont il vous sera aussi facile de découvrir bien vite les dards dont ils sont ornés. Ceux-ci seront jetés dans le feu de la science du monde, à laquelle ils ont donné eux-mêmes vie ; leur purification se prolongera à travers beaucoup de luttes avant de pouvoir participer à ce Royaume spirituel dont auparavant ils niaient l’existence avec tant d’opiniâtreté. Qu’il y ait encore un autre monde au-delà de ce monde matériel, ils l’apprendront à la suite de divers événements et à travers des phénomènes naturels qui se manifesteront en tout lieu, et les épidémies ne manqueront pas, quand la mort moissonnera en grandes masses les hommes, et grande sera l’angoisse pour la perte de personnes aimées avec en plus d’autres événements semblables.
Certes douloureux sera leur réveil ; mais d’un autre côté, Je ne pouvais les laisser étouffer dans l’obstination du mensonge, car si Je ne veux pas que le petit soit perdu, Je le veux d’autant moins pour une âme humaine que, tant intérieurement dans sa substance qu’extérieurement dans sa forme, Je créai un jour à Mon image. « Un Dieu existe ! Et un Dieu d’amour ! Et la vie continue dans l’éternité ! » Si la Parole en tant que semence est accueillie tôt avec un esprit joyeux et un cœur gai, ou bien est entre-temps encore foulée aux pieds, le résultat final sera le même, même si le temps nécessaire à cela doit être plus ou moins long. Comme toujours, Mes aspirations tendent seulement à travers ces communications de grâce, à abréger cette route et les temps aux hommes, et à leur faciliter le développement. Et c’est pour cela qu’une fois encore je vous crie : « Qui a des oreilles pour entendre, entende ! » Comprenez et retenez comme il faut ce que vous avez entendu, et agissez en conformité ; ainsi vous vous apercevrez sur vous-même si la semence est tombée sur un terrain bon ou bien sur un terrain stérile.
AMEN !